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La Commission confirme les prévisions de forte croissance de la Grèce

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Από iNFO-GRECE,

La croissance économique redémarre dans l'UE et devrait s'élever à 1,5%, estime la Commission européenne qui a publié jeudi ses prévisions économiques d'automne pour 2005-2007. Selon l'exécutif européen, la croissance devrait atteindre son niveau potentiel de 2,1% en 2006, puis de s'accélérer pour s'établir à 2,4% en 2007. Concernant la Grèce, le PIB augmentera de 3,5% en 2005, un rythme de croissance considérablement plus élevée que la moyenne des pays de la zone euro. Toutefois, le scénario de la Commission table sur un déficit public nettement plus élevé que les estimations grecques.


La Grèce devrait bénéficier de la conjoncture générale plus favorable puisque, constate le rapport de la Commission, l'investissement s'accélère sur fond de reprise de la confiance économique constatée durant la seconde moitié de 2005, le chômage est en baisse régulière après avoir grimpé ces dernières années pour culminer à 9,0% dans l’UE en 2004, et les perspectives au niveau mondial restent excellentes, bien que des risques subsistent, notamment "dans une correction désordonnée des déséquilibres internationaux et/ou un ajustement du comportement des consommateurs américains, tandis que de nouvelles hausses des prix du pétrole ne peuvent être exclues".

La Commission précise que le rythme grec de croissance était particulièrement élevé au premier trimestre 2005, pour baisser ensuite du fait de la discipline budgétaire, mais aussi de la disparition du dit "bonus olympique", tout en remarquant que le recul de la croissance est néanmoins moins fort que ce qu'elle avait prévu dans son rapport prévisionnel 2005 et que la hausse des prix du pétrole ne semble pas avoir affecté de manière tangible l'économie grecque.

En ce qui concerne les perspectives 2005-2006, la Commission souligne que des changements qualitatifs devront intervenir pour maintenir le niveau de croissance, bien que cette dernière, dépendant quasi exclusivement de la demande interne, restera plus élevée que dans la zone euro et dans les prévisions précédentes de printemps.

La Commission fait également remarquer qu'un fléchissement de la consommation privée est attendu, du fait de l'augmentation contenue des salaires, ainsi que de la hausse des prix du pétrole.

Les investissements devraient, par ailleurs, se redresser dans les prochaines années, venant soutenir ainsi la demande interne. La Commission considère en effet que ce redressement proviendra de l'augmentation des investissements publics à un rythme proche de celui du PIB.

La Commission estime en outre que les initiatives législatives intervenues prévoyant des incitations à l'investissement et une réforme de la fiscalité des entreprises continueront à soutenir les investissements privés, de sorte que la formation brute de capital fixe (FBCF) soit en hausse de 4% en 2006.

En ce qui concerne le commerce extérieur en 2006, la Commission prévoit que les importations devraient croître de 4%, comme les années précédentes, et les exportations de plus de 6% du fait de la "flexibilité" qui caractérise le tourisme grec et de la modération des hausses de salaires.

Quant à l'emploi, le taux devrait progresser de 1% par an jusqu'en 2007, de sorte à permettre au taux de chômage de passer en dessous de la barre des 10%.

En ce qui concerne l'évolution des finances publiques, la Commission fait référence a un déficit annoncé par les autorités grecques de 3,6%, tout en faisant remarquer que ce chiffre est dû à la prise en compte de la titrisation de recettes attendues à concurrence de 0,8% du PIB, dont la procédure d'acceptation n'a pas encore été achevée par Eurostat.

Pour 2006, la Commission avance des prévisions de déficit budgétaire de l'ordre de 3,7% du PIB, alors que le gouvernement grec se réfère à un taux de 2,6%, l'exécutif de l'UE expliquant cette différence par "un scénario moins optimiste" pour le taux de croissance (3,4% d'après l'UE et 3,8% pour les autorités grecques dans le projet de budget) et par une appréciation plus modérée de l'ampleur des recettes générées par la fiscalité directe.

Enfin, sur le plan de la dette publique, la Commission considère que même si elle devrait baisser (109% du PIB en 2004), elle restera néanmoins supérieure à 100%.

i-GR/ANA

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