eurobasket coupe
A peine remis de leurs émotions samedi soir après la victoire sur la France, les Grecs devrons encore retenir leur souffle ce soir en finale de l'Eurobasket face à l'Allemagne. Les Grecs partent bien sûr favoris : médaille d'argent en 1989 et, surtout, vainqueurs en 1987. Un exploit qu'ils souhaiteraient actualiser et continuer la saga grecque ouverte par leurs camarades du football à l'Euro portugais en 2004. Des milliers des supporters grecs ont pris la route de Belgrade dans la journée pour venir en soutien de l'équipe nationale.
Quelque soit le résultat le parcours grec est déjà un grand succès pour Panagiotis Yannakis qui de son banc de coach aura en souvenir la finale historique de 1987 contre la Russie qu'il avait gagné, cette fois, en tant que joueur. "Nous avons grandi avec leur exemple", dit le capitaine d'aujourd'hui Michalis Kakiouzis.
Toutefois, il ne faudra pas sous-estimer l'Allemagne vainqueur aussi de la Russie en finale de 1993. D'autant que les Allemands peuvent compter sur un Dirk Nowitzki en pleine forme. Certes, pas de quoi ébranler le moral des Grecs, habitués à surmonter des défis. Hercule était leur ancêtre et le rêve leur nourriture.
Aux côtés de l'équipe grecque des milliers de supporters. Des dizaines des bus ont pris la route de Belgrade et les deux charters ont été pris d'assaut par les plus chanceux ou les plus privilégiés. On y annonce déjà les vedettes de la chanson Georges Dalaras et Antonis Remos ainsi que le champion olympique Pyrros Dimos.
Le match commence donc devant 7000 supporters Grecs qui dominent déjà les tribunes. Les encouragements sont payants. La Grèce est largement devant à 19- contre 12 à la fin de la première période. Tsartsaris se distingue avec 4 points. Côté allemand, Schultze arrive en tête avec 6 points suivi de Bowitzki 4 pts.
Kazioulis – Papaloucas – Zissis continuent leur job en seconde période maintenant l'écart avec des Allemands déboussolés. Peu avant la fin de la deuxième période, l'écart était de 12 points, mais Nowitzki marque in extremis un 3 points. Score 39-32.
La troisième période commence par un festival de paniers signés Papaloukas qui caracole avec 20 points à son actif. 3 points par 3 points, les Allemands restent médusés. La suite est plus désordonnée, les Allemands tentent de reprendre la main avec les Grecs montrant les premiers signes de fatigue. Désillusion, les Grecs accentueront malgré tout leur avance et terminent la période avec 16 points de marge.
A ce point, il ne restait plus qu'à attendre que le temps passe. 10 très longues minutes sans aucun suspens avant de pouvoir crier "Sikoseto,sikoseto to timimeno, den mporo, den mporo na perimeno".
i-GR