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La France dément l'existence d'une lettre aux Etats-membres de l'UE disant que la Turquie doit reconnaître Chypre

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Από iNFO-GRECE,

Le ministère français des Affaires étrangères dans son point de presse en date du 11 août 2005 a nié l'existence d'une lettre à ses 24 partenaires européens disant que la Turquie doit reconnaître Chypre avant de commencer les négociations sur l'entrée dans l'UE. Le quotidien chypriote Simerini avait fait état d'une lettre où la France doutait de la capacité de la Turquie à satisfaire ses obligations telles qu'elles découlent du protocole d'union douanière.


Quatre paragraphes formeraient la lettre du ministère français des Affaires étrangères, selon Simerini qui soulignait, dans son édition du 11 août sous le titre "La clé française pour la reconnaissance", le 3e et 4e paragraphe, les deux premiers se référant à l'exposé des faits.

Selon le journal, dans le 3e paragraphe la France considère que la déclaration unilatérale par la Turquie de non reconnaissance de l'autorité de la République de Chypre neutralise l'accord de ce pays (la Turquie) au termes du protocole d'union douanière, et pour citer la lettre "le fait que la Turquie ne reconnaît pas l'autorité deu gouvernement chypriote dans la partie nord du l'île, provoque des doutes quant à la capacité de la Turquie à remplir ses obligations qui découlent du protocole. Nous pouvons nous interroger, si le terme qui a été fixé par le Conseil européen de décembre 2004 pour le début des négociations d'adhésion est satisfaisant".

Quant au 4e paragraphe de la lettre, il mentionnerait que "dans ce cadre, le Premier ministre (français) a souligné que la déclaration turque pose problème. Il n'est pas concevable de commencer un processus de négociations avec un pays qui ne reconnaît pas les 25 pays de l'Union […] Il ne se pose pas, ainsi, la question de début de négociation si la Turquie n'a pas au préalable clarifié sa disposition de reconnaître l'ensemble des pays de l'UE, qui obligatoirement incluse Chypre".

Les déclarations du ministre chypriote des Affaires étrangères, Giorgos Iakovou, faites le même jour, allaient dans le même sens. M. Iakovou a déclaré que le gouvernement français a transmis à Nicosie sa position que la Turquie en ajoutant au Protocole d'Union douanière une déclaration de non reconnaissance de la République Chypriote n'a pas rempli ses obligations en substance. Selon M. Iakovou, cette position de la France aurait été transmise lors de la rencontre du Président chypriote, Tassos Papadopoulos, avec l'Ambassadeur de France à Chypre la semaine dernière.

A Ancara, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a appellé l'Union Européenne de tenir ses engagements relatifs au processus de l'adhésion de la Turquie. Il a également dit que son pays souhaite contribuer à la résolution du problème chypriote sous les auspices des Nations Unies et a demandé à ce qu'il soit mis un terme à "l'isolement de chypriotes-turcs". De son côté, le chef des négociateurs turcs d'adhésion à l'UE a attribué les déclarations du Premier ministre français étaient destinées à la consommation interne (en France)".

A noter que la semaine prochaine, 18 août, M. Papadopoulos doit se rendre en visite officielle à Athènes, où il aura la première rencontre avec le gouvernement grec depuis la signature du Protocole d'Union douanière par la Turquie.

i-GR/CNA/MFAE

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