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Les relations sociales au menu de la session d'été du Parlement

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Από iNFO-GRECE,

Le débat en session d'été du Parlement sur le projet de loi concernant les changements dans les relations de travail a débuté mardi soir, dans une ambiance irréconciliable entre députés de la majorité et de l'opposition où les comptes avec le passé ne sont pas prêts d'être soldés ; les uns constatant la nécessité de "pas audacieux" pour renforcer le marché de l'emploi, les autres dénonçant un retour en arrière au détriment des salariés.


Les députés de la majorité ont souligné que malgré "les bonnes intentions des amendements Giannitsis (ancien ministre du PASOK) en 2000, ils n'ont pas eu les résultats espérés du point de vue de la stimulation de l'emploi et de meilleures performances de la compétitivité".

Le rapporteur de la ND (Nea Dimokratia, majorité), Athanassios Bouras, a parlé d'"un avenir meilleur et non pas d'un retour au statu quo ante", le ministre de l'Emploi et de la Protection sociale, Panos Panagiotopoulos, intervenant à ce point pour accusé le PASOK (socialiste, opposition) "de désinformation et de déformations délibérées du contenu du projet de loi".

Le projet de loi prévoit entre autres des interventions pour aider les couches sociales les plus défavorisées en instituant la possibilité d'une retraite anticipée par le rachat de cotisations sociales, des solutions pour le désendettement des coopératives agricoles et le règlement des arriérés des sociétés victimes d'inondations, le versement de retraites aux veuves de moins de 40 ans.

Selon le rapporteur de la ND, il est mis fin au travail illégal et au travail au noir, alors que les travailleurs auront la possibilité d'augmenter leur salaire par des heures supplémentaires, et que des facilités sont accordées aux entreprises leur permettant de nouveaux investissements et donc la création d'emplois.

Pour le PASOK, les résultats à attendre seront exactement le contraire de ce qu'avance le gouvernement, puisque, explique Vanghelis Papachristos, il s'agit "d'un retour au pire des situations du passé", et que les victimes seront non seulement la famille et les PME, "mais aussi la compétitivité en raison du message erroné adressé au monde de l'entreprise". "Vous découragez", a estime le rapporteur du PASOK, "les secteurs qui veulent un personnel plus qualifié, un dialogue social, alors que vous récompensez tous ceux qui travaillent selon les anciennes méthodes d'organisation, avec des technologies et mentalités désuètes".

Dans l'aile communiste du Parlement, au nom du KKE, Dimitris Tsiogas, a tranché en demandant le retrait pur et simple de ce projet de loi, faisant valoir "qu'il en coûtera tant à la ND et au PASOK", les travailleurs n'étant pas disposés "à rester impuissants et à se contenter de la grève nationale du mardi 26 juillet". Synaspismos a relevé, de son côté, qu'au moment "où l'on parle de convergence avec l'Europe, en fait on se dirige vers une convergence avec les Balkans".

Mercredi matin, le KKE a choisi de se retirer du débat, le secrétaire du CC, Aleka Papariga, déclarant que ces changements sur les lieux de travail "reproduiront des conditions ayant existe au 19e siècle et plus tôt encore".

L'objectif du gouvernement, a répondu M. Panagiotopoulos, regrettant le départ des députés communistes, est de produire de la richesse "dans un marché libre mais non dérégulé, pour qu'ensuite elle soit repartie, fasse disparaître l'exclusion sociale et rétablir un équilibre indispensable."

i-GR/ANA

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