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31e anniversaire du rétablissement de la Démocratie en Grèce. Le message politique du Président Papoulias

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Από iNFO-GRECE,

"L'Etat grec revient chaque année à la même date sur le passage de années de pierre de la dictature et au point où il a débuté une nouvelle époque de démocratie", a dit le Président de la République, Carolos Papoulias, dimanche, à l'occasion du 31e anniversaire du rétablissement de la Démocratie, dans un message très politique axé sur l'actualité sociale et européenne. Il a souligné, par ailleurs, que "aujourd'hui est [aussi] un jour du souvenir de la tragédie chypriote qui continuera à être effective tant qu'existera la ligne de séparation".


"Nous n'oublions pas cette grande question, ni n'oublions que si la souveraineté nationale va de soi et n'est pas négociable, le patriotisme reste un idéal élevé et un devoir collectif", a encore rappelé le chef de l'Etat.

M. Papoulias, qui a invité quelque 3.000 combattants anonymes de la dictature, a insisté sur le fait que l'Etat grec doit beaucoup à ces héros de la lutte antidictatoriale "et notamment à tous ceux qui par la suite n'ont pas eu une participation active à la vie publique et de ce fait n'ont bénéficié d'aucune reconnaissance ni n'ont regagné ce qu'ils ont perdu". Il s'agissait de la première réception donnée par M. Papoulias en tant que chef de l'Etat, depuis son élection en mars dernier.

"La pauvreté, l'inégalité sociale, le chômage et l'exclusion blessent la qualité de la Démocratie", a encore souligné M. Papoulias ajoutant, en ce qui concerne l'UE, qu'a présent l'"Europe toute entière doit faire face à la question de savoir si les dirigeants politiques européennes comprennent et expriment leurs sociétés, si ils écoutent leur voix et leurs inquiétudes", soulignant encore que "toute l'Europe est préoccupée quant à l'exercice de la politique par des centres qui sont dépourvus de la légalité démocratique indispensable".

De son côté, le Premier ministre, Costas Caramanlis a affirmé qu'"aujourd'hui notre régime est fort, il ne craint rien, ni n'est en danger. Toutefois, il est nécessaire d'approfondir et de renforcer sans cesse ses institutions. Cela exige de nous tous de faire preuve de responsabilité et de maturité politique. Nous nous devons de mettre de côté les conceptions qui provoquent la polarisation et les conflits et de rechercher le dialogue, le consensus et la cohésion".

Pour le président du PASOK, Georges Papandreou, "la chute de la junte, sous le poids de la trahison à Chypre ainsi que de l'invasion et de l'occupation turque, a ouvert la voie à une longue période de normalité politique et de stabilité des institutions démocratiques dans l'histoire contemporaine de notre pays".

"Le PASOK est fier de sa contribution active dans cette voie depuis 1974 jusqu'à aujourd'hui et continuera à lutter pour une Grèce de la démocratie, du développement et du progrès, de la cohésion sociale, de la participation active à l'UE et aux développements internationaux, ainsi qu'en tant que facteur de stabilité, de paix et de coopération dans la région", a encore dit M. Papandreou

Le KKE, dans son communiqué, relève que "l'objectif ferme de chaque gouvernement était et reste de renforcer la dictature des monopoles. Les luttes du mouvement populaire contre la junte militaire et celles qui ont suivi au cours des 31 ans depuis la chute de la junte ne peuvent s'accorder avec les développements anti-populaires et qui vont à l'encontre des travailleurs".

Enfin, à cette occasion, Synaspismos, "fort de la lutte de la Gauche contre la dictature", lance un appel à la jeunesse en mettant l'accent sur le fait que "les acquis fondamentaux et les droits des travailleurs sont à présent en danger".

i-GR/ANA

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