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La Commission européenne examine le dossier de Olympic Airways, au vu d'une enquête engagée depuis mars 2004 et laquelle doit aboutir prochainement, a déclaré mercredi le commissaire européen chargé des Transports, Jacques Barrot. Mais la réunion qui s'est tenue à Bruxelles cette semaine a renvoyé à l'automne l'examen du dossier en espérant qu'un nouvel interlocuteur chez le transporteur grec sera trouvé d'ici-là, pendant que le gouvernement à Athènes boucle le dossier de privatisation de la compagnie historique. En attendant, pour les passagers, la galère continue sur la ligne Paris-Athènes.
La réalisation du réseau transeuropéen de transport (RTE-T) et la création d'une Agence Exécutive pour la coordination des différentes interventions ont occupé l'essentiel de la réunion.
Interrogé sur la marche de l'enquête engagée très précisément le 16 mars 2004 par l'exécutif de l'UE sur les subventions publiques accordées au transporteur national grec, M. Barrot a indiqué qu'il existe une procédure en cours concernant Olympic Airways, et précisé que les conclusions ne devraient pas tarder.
Selon son porte-parole, Stefaan de Rynck, aucune décision n'est intervenue mercredi à ce sujet, lors de la dernière réunion du Collège avant les congés d'été, ce dossier n'ayant pas été d'ailleurs inscrit à l'agenda des travaux. M. de Rynck a précisé que la clôture de l'enquête et la communication de la décision seraient attendues dans le courant de l'automne.
Selon des sources très bien informées proches de la Commission, la décision serait directement liée à la procédure de vente d'Olympic Airlines, une procédure en cours par le gouvernement grec. Selon ces mêmes sources, l'objectif de la Commission est de voir aboutir tout d'abord les efforts pour la vente de la compagnie aérienne nationale, une issue qui créerait de nouvelles données, puisque tous les volets du dossier devraient alors être revus sur une toute nouvelle base, et l'acheteur serait un interlocuteur privilégié de la Commission concernant le règlement de toutes les questions en suspens concernant Olympic Airlines.
La Commission n'est d'ailleurs pas la seule à attendre une sortie de la crise qui perdure depuis des années à Olympic après plusieurs tentatives de privatisation avortées faute de candidats sérieux ; le personnel de la compagnie – dont le surnombre rebute les candidats à la reprise – s'inquiète de son sort à la sortie du status quo, tandis que des nombreux passagers s'impatientent de retrouver une régularité dans les horaires, alors que des retards importants, pouvant atteindre 4-5 heures, sont signalés chaque semaine à iNFO-GRECE sur la ligne Athènes-Paris. A l'agence parisienne de la compagnie, en l'absence du service de presse pour congrès d'été, la direction ne se risque à aucune explication !
i-GR/ANA