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Echec du compromis sur le budget de l'UE. La Grèce salue les efforts de la présidence luxembourgeoise

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Από iNFO-GRECE,

Le Premier ministre, Costas Caramanlis, a fait le point des travaux du Conseil européen sur deux jours à Bruxelles, en soulignant a propos de l'échec des "25" à parvenir à un accord politique sur la question des perspectives budgétaires 2007-2013 que la Grèce a vote en faveur de la proposition de compromis de la présidence luxembourgeoise, dont il a salué les efforts. Le Premier ministre du Luxembourg et président en exercice de ce sommet, Jean-Claude Juncker, n'a pas caché son amertume en clôture du Conseil.


Soulignant que la conjoncture dans laquelle ont eu lieu les négociations a été difficile et complexe, M. Caramanlis a confirmé qu'un accord n'avait pu être dégagé en raison du refus de 5 Etats membres, la Finlande, l'Espagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et la Suède, à tout compromis, et précisé que la Grèce s'était rangée parmi les fermes défenseurs d'un accord lors de ce Conseil européen, ayant obtenu, au terme d'efforts intenses et coordonnés, de se garantir une enveloppe de quelque 20 millions d'euros, et ce avec un budget de l'UE élaboré sur la base de 1,06% du PIB communautaire.

M. Caramanlis a observé que ces 5 pays n'avaient pas de point commun dans leur décision de désaccord avec le compromis de la présidence, mais bien des approches hétéroclites, comme "chacun peut le comprendre du fait de la structuration de ce groupe".

Dans une brève conférence de presse en clôture du Sommet européen dans la nuit de vendredi à samedi, le Premier ministre grec a rappelé que le 1er jour avait été consacré exclusivement au Traite constitutionnel au vu des résultats des referendums en France et aux Pays-Bas, et que les "25" s'étaient mis d'accord sur la nécessité de poursuivre le processus de ratification après une période de réflexion, étant donné le constat commun que les choses ne pouvaient suivre le cours normal d'avant les deux referendums. M. Caramanlis a précisé que le délai de novembre 2006 ne pouvait plus être tenu pour achever le processus de ratification de la Constitution européenne et que chaque Etat membre fixera son calendrier, que se soit par voie parlementaire ou référendaire.

chirac juncker


Un Conseil très difficile pour Jacques Chirac qui devait à la fois sauver la face de la France après le NON des Français au référendum constitutionnel et résister à la pression de Tony Blair sur le financement de l'élargissement de l'UE. En photo avec J.-C. Juncker (à g.)

Au bout de 14 heures d'efforts intenses, la présidence luxembourgeoise a finit par admettre l'échec du sommet. Il était minuit passée lorsque le Premier ministre du Luxembourg et président en exercice de ce sommet, Jean-Claude Juncker, est apparu ébranlé dans la salle de presse où l'attendaient les journalistes. "Ca n'a pas marché", a-t-il lancé précisant peu après que "l'Europe est dans une crise profonde". Bien que sans le nommer, M. Juncker a clairement désigné le Premier ministre britannique, Tony Blair, comme premier responsable de l'échec, lequel il accuse d'avoir demandé une remise à plat du système de financement de l'UE et de sa politique agricole à la dernière minute. "Cela est tout simplement impossible et qui demande une telle solution veut l'échec", a dit M. Juncker expliquant que le système de financement de l'UE repose sur des centaines de textes et d'accords cumulés depuis des années.

Tony Blair, plutôt seul au début, a réussi à rallier les Pays-Bas, la Suède à sa cause, puis, plus inattendu, l'Espagne et la Finlande on fini par soutenir les thèses britanniques. Le Royaume Uni refuse en effet de revoir les rabais à sa contribution au budget communautaire obtenus en 1984 par Margaret Thatcher, alors que l'UE doit financer l'intégration des 10 nouveaux membres suite à son dernier élargissement. Arguant que le budget communautaire est dans sa majeure partie consacré à la politique agricole, dont le premier bénéficiaire est la France plutôt que les nouveaux pays, Tony Blair n'a pas voulu céder d'un pouce, malgré les concessions de dernière minute arrachées à Jacques Chirac par le Premier ministre luxembourgeois.

Emu et dégoûté par une telle intransigeance, qui de plus venait gâcher une heureuse clôture du semestre luxembourgeois particulièrement éprouvant pour la présidence de l'UE, Jean-Claude Juncker n'a pas mâché ses mots pour stigmatiser l'absence de solidarité et d'égard envers les nouveaux venus. "J'ai eu honte lorsque j'ai entendu l'un après l'autre tous les nouveaux pays membres, tous plus pauvres les uns que les autre, dire que dans l'intérêt d'un accord ils seraient prêts à renoncer à une partie de leurs exigences financières". Mais pas le club des vieux et riches membres de l'UE.

i-GR/ANA/AE

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