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Le gouvernement de Costas Caramanlis obtient la confiance du Parlement

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Από iNFO-GRECE,

Le Parlement a voté dimanche après trois jours de débat la confiance au gouvernement du Premier ministre, Costas Caramanlis, sur les 285 présents, 165 députés de Nea Dimokratia (ND) l'ayant approuvé, 120 l'ayant rejeté (112 du PASOK, 6 de Synaspismos et deux députés indépendants), a annoncé la présidente de la Chambre grecque, Anna Psarouda-Benaki peu après minuit. Les 12 députés du KKE, s'étant retirés du débat dès son début, n'ont pas pris part au vote. La conclusion du vote a été l'occasion d'une nouvelle joute orale entre les chefs du gouvernement et de l'opposition.


"Nous voulons et nous pouvons changer le pays", a affirmé le premier ministre, Costas Caramanlis, clôturant dimanche soir peu après minuit le débat parlementaire sur le vote de confiance au gouvernement.

"De ce débat sur trois jours, nous en sortons plus forts afin de servir les citoyens, les intérêts du pays", a poursuivi M. Caramanlis qui a dit interpréter la confiance du Parlement comme un vote de confiance à la politique de reformes initiées par le gouvernement.

"Nous avancerons dans les reformes avec le consensus le plus large, sans prendre personne de court, avec réalisme, prudence et attachement au résultat social", a assuré M. Caramanlis, qui tout en reconnaissant l'ampleur du défi, s'est dit confiant dans le succès de cette entreprise "parce que les changements que nous planifions expriment la société, sont soutenus par les citoyens et servent les citoyens".

Le Premier ministre a par ailleurs répondu aux incriminations des cadres du PASOK exprimées tout au long de ce débat marathon, pour s'interroger pourquoi ils semblaient seulement découvrir la Grèce comme si elle n'existait que depuis 15 mois, ses problèmes depuis des décennies, supposant que le chômage, la vie chère, les dettes dataient du 7 mars 2004. "Avez-vous été oui ou non participants, gouvernants, étés-vous d'accord avec les réalisations de vos gouvernements, car vous ne parlez de rien, ni du passé, ni de l'avenir, exprimant un vaccum absolu, le vaccum du refus, de la réaction, du conservatisme", a-t-il lancé.

Intervenant un peu plus tôt, le chef de l'opposition et président du PASOK, Giorgos Papandreou, a dénoncé l'absence de véritable oeuvre à présenter et de boussole dans l'action gouvernementale.

Le président du PASOK a estimé que le gouvernement se devait de proclamer des élections anticipées des l'instant où il reconnaissait avoir échoué dans sa politique.

"Si vous considérez que vous avez réussi à corriger vos erreurs tragiques et que le pays s'engagera sur la bonne voie, alors mettez-vous au travail, mais vous serez très rapidement jugé aux prochaines élections, puisque probablement vous n'irez pas jusqu'au bout de votre mandat", a averti M. Papandreou, avant d'ajouter que "en aucun cas, ne vous imaginez pas que vous nous prendrez par surprise, car nous sommes prêts pour un accord social d'envergure après les élections pour avancer vers des reformes de fonds pour le pays".

Répliquant immédiatement a propos des élections, le Premier ministre a demandé ironiquement si "les élections ont-elles un sens, alors qu'il est certain que vous les perdrez ?", et, se disant certain que le PASOK les craint, il a tranché nettement que "la ND ne suivra pas le PASOK dans cette voie."

i-GR/ANA

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