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Le Patriarche de Jérusalem sur la sellette

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Από iNFO-GRECE,

Le rapport du groupe d'experts nommé par le gouvernement grec après une vente douteuse de terrains du patriarcat orthodoxe de Jérusalem, qui a grandement irrité les Palestiniens, ne va certainement pas pacifier les relations d'Athènes avec le Patriarcat, dont il est le principal bailleur de fonds. Le peu d'empressement du Patriarcat à faciliter le travail des experts n'a pas été du goût d'Athènes, où le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères dit "espérer que le Patriarche sait ce que lui reste à faire".


Le Patriarche Eirinaios déjà cité dans les affaires qui on secoué l'Eglise de Grèce depuis trois mois et pour ses liens avec un Apostolos Vavilis, un personnage recherché par les autorités grecques et par Interpol, tout en niant avoir autorisé la vente, ne s'est pas montré très coopératif avec les membres de la commission, irritant un peu plus Athènes.

Le groupe d'experts du ministère, a été dépêché auprès du Patriarcat œcuménique de Jérusalem du 21 au 25 mars afin d'enquêter sur les biens patriarcaux donnes à bail à long terme dans la Vieille Ville de Jérusalem, et plus globalement sur la gestion financière du Patriarcat.

"En ce qui concerne le but principal de notre mission, nous remarquons que parmi les renseignements que nous avons demandés, dès le premier jour de notre arrivée à Jérusalem, seule une partie nous a été donnée et ces derniers ne sont pas éclairants pour notre mission", ont noté les experts à leur retour à Athènes mercredi.

Les experts ont également indiqué en ce qui concerne l'ancien comptable du Patriarcat, Nicos Papadimas, que le patriarche Eirineos leur a déclaré avoir signé une ou deux procurations au bénéfice de M. Papadimas qui ne contenaient aucun droit de donner à bail à long terme des biens patriarcaux, et leur a précisé que, selon lui, Nicos Papadimas a contrefait le contenu des procurations en ajoutant le pouvoir de louer les biens en cause. M. Papadimas est actuellement recherche pour être entendu dans cette affaire.

Le groupe a ajouté cependant "qu'a sa grande surprise", les archives du Patriarcat ne contiennent aucune copie de ou des procurations précitées, tout en concluant sur le soutien total accorde à leur mission par le Consul général grec de Jérusalem, Mme Eleni Sourani, ainsi que de tout le personnel diplomatique et administratif du consulat.

Commentant les conclusions du groupe d'experts, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, a admis que "le groupe d'experts n'a pas réussi à tracer un panorama complet et exact des actes juridiques concernant la mise à bail des biens du Patriarcat, les éléments s'y referant n'ayant pas été fournis, puisque n'apparaissant pas dans les archives du Patriarcat".

M. Koumoutsakos a expliqué que "le seul but du gouvernement grec est de renforcer l'institution du Patriarcat selon le statut quo actuel et de lui garantir une autorité morale qui est d'importance vitale pour remplir sa mission, celle-ci étant au-dessus de toutes les personnes et de toutes les ambitions personnelles", et de conclure que "nous appelons le patriarche Eirineos, conscients du caractère critique de la situation, d'être à la hauteur des circonstances et d'assumer ses responsabilités historiques".

Interrogé par la presse si le gouvernement demande la démission du patriarche Eirineos, M. Koumoutsakos a répondu que "la position du gouvernement est de ne pas intervenir dans le fonctionnement interne du Patriarcat, mais cette prise de position ne doit pas être interprétée comme un soutien à des personnes et à des conduites qui ne soutiennent pas le prestige du Patriarcat". "Ce n'est pas au gouvernement de montrer au patriarche Eirineos de quelle façon il doit faire face à ses devoirs envers l'institution du Patriarcat, ses fidèles et la Nation".

i-GR/ANA

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