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Pacte de stabilité et de croissance. Impasse à Bruxelles. La Grèce optimiste

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Από iNFO-GRECE,

La Grèce envisage avec un optimisme retenu la reforme du Pacte de stabilité et de croissance qui régit les affaires économiques et monétaires des pays de la zone euro. Les ministres compétents réunis sur deux jours à Bruxelles ne sont pas parvenu à un compromis malgré des séances marathon, et ont convenu de se retrouver dans la capitale belge le 20 mars dans un nouvel effort de lever l'impasse.


L'éventuel accord serait alors soumis à ratification par les chefs d'Etat et de gouvernement réunis pour le Conseil européen de printemps les 22 et 23 mars à Bruxelles.

Côté grec, le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, a exprimé un optimisme retenu sur l'issue des concertations, en soulignant que si le gouvernement grec est certes favorable à une flexibilité relative dans le mode d'application du Pacte, cette flexibilité ne devra en aucun cas conduire à l'abrogation des principes fondamentaux en matière de respect de la discipline budgétaire.

M. Alogoskoufis a souligné que l'enjeu est de trouver le juste milieu entre l'obligation pour les Etats membres de promouvoir leur assainissement budgétaire et l'octroi de certaines marges accrues de manoeuvre dans l'exercice de leur politique économique, lorsque ceux-ci sont confrontés, pour un court laps de temps, à un dérapage budgétaire limité en raison de facteurs indépendants de la volonté des autorités nationales.

Le ministre a cité, à ce titre, l'exemple de la Grèce avec l'organisation des JO d'Athènes tout en faisant référence aux pays de l'UE candidats à l'organisation des JO de 2012 qui laissent d'ores et déjà présager un accroissement de leur déficit si l'un d'entre eux était finalement retenu.

Pour la Grèce, a-t-il ajouté, c'est dans un tel esprit de flexibilité que devront être traités les déséquilibres budgétaires liés soit à la réalisation par les autorités publiques d'investissements de développement à grande échelle, soit pour une éventuelle augmentation des dépenses de défense qui surviendraient à cause de besoins extraordinaires bien précis. Toutefois, M. Alogoskoufis a souligné que la Commission européenne devra rester celle qui aura le premier mot a dire concernant la procédure de déficit excessif à engager contre les Etats indisciplines sur le plan budgétaire.

Concernant la proposition d'accorder un poids accru à la dette publique dans l'évaluation de la situation budgétaire d'un Etat, M. Alogoskoufis a noté que la Grèce, conjointement avec la Belgique et l'Italie, souhaitent le maintien des dispositions actuelles contenues dans le Pacte de stabilité.

En marge du Conseil Ecofin de mardi, M. Alogoskoufis s'est entretenu avec le commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, le chef de l'état-major économique du gouvernement informant à l'issue de la rencontre avoir examiné en détail les trois scénarios du programme actualisé de stabilité de l'économie grecque qui sera soumis dans les prochains jours à Bruxelles, basé sur des hypothèses de les taux de croissance de 3,9%, 3,3% et 2,9%.

i-GR/ANA
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