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Crise dans le clergé grec : Christodoulos humblement passe à la… contre-attaque.

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Από iNFO-GRECE,

Afin de mettre fin à la contestation au sein de l'Eglise de Grèce et devant une motion demandant sa démission de la part du métropolite d'Ileia, Germanos, l'archevêque d'Athènes et primat de Grèce, Mgr Christodoulos, a décidé de procéder à un vote de confiance à l'occasion de l'assemblée des hauts dignitaires de l'Eglise, vendredi 18 février. 67 voix ont ainsi renouvelé leur confiance à Christodoulos, alors que 4 métropolites se sont déclarés simplement "présents", deux autres ont voté blanc et que l'on enregistrait un vote de protestation de la part du métropolite de Peristeri.


La réunion du Saint Synode s'est ouverte dans un climat chargé d'émotion et, humblement, Mgr Christodoulos a "demandé pardon au peuple grec et au clergé qui sont éprouvés ces derniers jours" pour s'en prendre aussitôt, aux "journalistes et leurs émissions" les condamnant comme "puissances oeuvrant à la marginalisation de l'Eglise".

Evoquant les accusations contre des membres du clergé, Mgr Christodoulos a souligné que "les délits de ces prêtres sont deux: l'hédonisme et l'appât du gain. Et nous devons reconnaître que - jusqu'à un certain point - nous sommes tous coupables car, d'après les faits, nous avons tous toléré ces situations".

Mgr Christodoulos a proposé ainsi un ensemble de mesures pour l'assainissement de l'Eglise prévoyant, entre autres, le jugement rapide des délits moraux des membres du clergé et des prélats, la présence d'un avocat de la défense laïc dans les tribunaux ecclésiastiques ; de plus, nul ne pourra devenir hiérarque avant d'avoir 35 ans révolus et nul ne pourra devenir prêtre sans avoir effectué au préalable son service militaire (la prêtrise fut souvent un prétexte pour éviter le service national au temps où il était de 24 mois, ndlr), alors qu'il y aura application de la déclaration sur la fortune.

De son côté, le porte-parole par intérim du gouvernement, Evanghelos Antonaros dont "l'impatience" avait irrité Christoldoulos, a refusé "de faire sienne l'opinion" selon laquelle les révélations sur la crise au sein de l'Eglise et de la Justice ont un rapport avec la déclaration du Premier ministre quant au "degré de tolérance zéro" et que, par conséquent, elles auraient eu lieu sous la pression gouvernementale. Pour le reste, "pas de commentaires tant que le Saint Synode est réuni en session. Lorsque cette session sera terminée, le gouvernement - éventuellement - prendra position", a dit M. Antonaros.

Enfin, répondant à l'accusation du président du PASOK (parti socialiste, opposition), Georges Papandreou, à l'adresse du gouvernement "qui a mêlé l'Eglise à des jeux politiques", M. Antonaros a réitéré sa déclaration faite jeudi, lorsqu'il notait que "M. Papandreou procède à des acrobaties phraséologiques destinées à impressionner le public et qui n'ont aucun rapport avec la réalité".

i-GR/ANA

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