C'est dans des conditions météorologiques cataclysmiques que s'est tenue la 12° journée du Championnat. Le fait marquant de la journée est le resserrement en tête. En effet, le Panathinaïkos a profité d'un nul d'Olympiakos contre Aigaleo pour revenir à un point. Les verts sont allés chercher les trois points de la victoire à l'extérieur contre Halkidona, malgré une performance d'ensemble plutôt moyenne.
En première période, les locaux, excellents, sont tombés sur un grand Galinovic qui les a littéralement écœurés, d'autant plus qu'il a été aidé par ses poteaux (Dimos, 15°, Katemis 43°). Entre-temps, Konstantinou avait ouvert le score sur la première occasion des verts (23°). En seconde période, le match s'équilibrait et sur un penalty obtenu par Skacel, Munch assurait la victoire des siens (52°).
Dans le même temps, le leader Olympiakos perdait de son avance, dans la piscine d'Aigaleo. Pourtant, tout avait bien commencé pour les rouges et blancs qui dominaient copieusement et inscrivaient deux buts par Rivaldo, sur une passe d'Anatolakis (38°) puis de la tête sur un service de Djordjevic (57°). A 0-2, le match semblait gagné, mais Demol prenait tous les risques en transformant son 4-5-1 en 3-4-3. La prise de risque était payante, puisque suite à une faute stupide de Pantos, Barkoglou réduisait le score sur penalty (68°), avant que Agritis n'égalise, Pantos lisant mal la trajectoire du ballon (83°). Entre les deux buts des locaux, Venetidis avait failli régler leur sort, mais le poteau de Sidibé les avait sauvé. Finalement, à l'ultime minute de jeu, Okkas manquait le cadre à bout portant et Aigaleo prenait le point du nul.
Contrairement au Pana, l'AEK ne profitait pas de la situation, concédant le nul à l'OAKA face à un OFI déterminé. Néanmoins, les jaunes et noirs peuvent se plaindre d'un arbitrage en leur défaveur. Nwafor ouvrait le score pour les crétois sur leur unique occasion du match (36°). L'AEK réagissait bien et arrivait à l'égalisation par Katsouranis, suite à une domination écrasante (74°). A la 86°, Kampantaïs était tenu dans la surface mais l'arbitre ne signalait pas la faute. Le match s'achevait donc sur ce bel exploit des crétois, pleins de combativité devant les rafales offensives des athéniens.
A Salonique, le PAOK a écrasé Ionikos, grâce aux buts de Feytshine (29°, 72°) et Spasic (65°) dans un stade totalement vide pour cause de suspension. Les joueurs du PAOK, enfin libérés de la pression infligée par leur public, à la suite d'un début de saison catastrophique, ont enfin montré l'étendue de leur talent. A quelques kilomètres de là, Heraklis et Xanthi ont fait match nul 1-1 (Barkitzioglou 28° - Baïkara 40°) dans un match qui a été marqué par Sergio Markarian, lequel dirigeait le « Giraio » pour la dernière fois.
Dans les autres matches, à Corfou, Aris est allé chercher le nul 0-0 au terme d'un match sans saveur, tandis qu'à Athènes, le Panionios a concédé le nul face à Kallithea, surtout à cause du talent de Guekas (Giannopoulos 27° - Guekas 71°). Enfin, le spectacle était au rendez-vous dans l'île de Crète, où Ergotelis a ecrasé Kalamaria (4-1), grâce à un monstrueux Ogunchoto. Le jeune nigérian, principal responsable des deux accessions consécutives d'Ergotelis (de Nationale C à B en 2002-2003 et de Nationale B en Nationale A en 2003-2004) a réussi un triplé et obtenu un penalty. Ainsi, la deuxième période a permis aux locaux de revenir à 4 points du premier non relégable. Les buteurs du match : Ogunchoto (46°, 58°, 83°) Lambrakis (48°sp) – Clayton (67°sp).
A l'issue de la douzième journée, le classement s'est resserré en tête comme dans le bas du tableau : Olympiakos 27, PAO 26, AEK 24, Aigaleo et Xanthi 17, OFI, Panionios et PAOK 16, Halkidona et Ionikos 15, Heraklis 14, Kallithea 13, Kerkyra 12, Kalamaria et Aris 10, Ergotelis 8. Au classement des buteurs, Ogunchoto et Guekas ont rejoint Soares, Machlas et Giovanni en tête avec 7 buts. Rivaldo, grâce à son doublé pointe à une longueur en compagnie de Zaharopoulos, Papadopoulos et Barkoglou.
i-GR/Orphée Visvikis