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La stratégie de Lisbonne en panne

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Από iNFO-GRECE,

Le groupe de haut niveau présidé par Wim Kok a dressé un constat mitigé sur l'avancée de la mise en oeuvre de la stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi, dans son rapport "Relever le défi" rendu public mercredi à Bruxelles qui mesure les progrès réalisés en vue du grand objectif que s'étaient fixé en mars 2000, dans la capitale portugaise, les dirigeants européens, de faire d'ici 2010 de l'UE "la région économique la plus sociale du monde".


Les "15" avaient tenu le pari de réaliser en Europe une "économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale, dans le respect de l'environnement".

Selon le rapport de novembre 2004, les événements qui se sont produits dans le monde depuis 2000 n'ont certes pas été de nature à favoriser la réalisation des objectifs visés, mais il est clair que l'UE et ses Etats membres ont ralenti, eux aussi, le mouvement, faute d'avoir fait preuve de la diligence requise dans l'application d'une grande partie de la stratégie. Ces résultats juges décevants par le groupe de haut niveau, sont imputés à un agenda surchargé, une coordination médiocre et des priorités inconciliables. Il n'en reste pas moins, souligne le rapport, que l'absence d'action politique résolue a posé un problème majeur.

Selon le rapport qui, notons-le, n'engage que ces rédacteurs, les dirigeants européens doivent insuffler l'espoir que demain sera meilleur qu'aujourd'hui. L'Europe, rappelle-t-il, possède des atouts considérables sur le plan social et sur le plan économique, comme l'a relevé le groupe de haut niveau. Le programme de reformes esquissé dans le texte est, toujours selon ses rédacteurs, tout à fait réalisable, et sa concrétisation et les améliorations qui en découleront engageront l'Europe dans un cercle vertueux de performance économique accrue, d'augmentation de la confiance et des attentes et de plus grande sécurité. Des reformes telles que l'ouverture des marchés, la modernisation de la politique sociale, des systèmes de pensions et de soins de santé, la promotion de la capacité d'adaptation du marché du travail, voire des systèmes d'éducation, ont un impact immédiat sur la vie quotidienne des citoyens. La plupart de ces changements sont positifs, en dépit de l'image que l'on en donne généralement.

Selon les performances des anciens Etats membres pour les grands indicateurs structurels recensés en annexe du rapport, la Grèce a eu en 2003 un PIB par habitant de 73,0% de la moyenne communautaire, le taux présentant une hausse moyenne annuelle de 3,9% depuis 1999.

La productivité s'est quant à elle chiffré en 2003 à 90,3% de la moyenne communautaire des "15", son taux moyen annuel de croissance depuis 1999 étant de 3,9%. Toujours pour la même année et le recensement au sein des "15", la Grèce a enregistré un taux d'emploi de 57,8%, des dépenses en recherche-développement de 0,6% du PIB, des investissements des entreprises de 21,8% du PIB, un des taux les plus forts chez les "15", alors qu'enfin le risque de pauvreté se situait à 20,0% et le taux de chômage de longue durée à 5,1% de la population active.

i-GR/ANA

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