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Recul de l'emploi en Grèce

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Από iNFO-GRECE,

Le chômage en Grèce pour les 4 premiers mois de 2004 se chiffre à 11,2% en nette hausse par rapport aux 10% de la même période en 2003, alors que selon le Service national de la Statistique (ESYE), qui a rendu publiques ses estimations lundi, les 3e et 4 trimestres de 2004 se situeront à des niveaux encore plus importants étant donne la fin des travaux pour les Jeux olympiques.


Il reste que le chômage pour les femmes - au double du chômage hommes, 16,8% contre 7,3% - est le facteur toujours dominant, le Secrétaire Général de ESYE, Manolis Kondopyrakis, précisant toutefois que ces rapports sont établis sur la base du recensement de 2001 et non plus de 1991 comme dans les années précédentes, ce qui rend ces résultats beaucoup plus fiables.

Par rapport aux tableaux statistiques précédents, les tendances restent inchangées : les jeunes entre 15-29 sont les plus touches par ce phénomène, de même que les diplômés de l'enseignement moyen et supérieur. L'ESYE indique encore que sur les 523.843 chômeurs déclarés, 40,7% recherchent exclusivement un travail à temps plein, mais que 48,6% sont disposés à accepter un travail temporaire.

Les régions les plus touchées sont en premier les îles Ioniennes (18,7%), viennent ensuite la Macédoine occidentale (16,2%), la Macédoine orientale et la Thrace (13,9%), alors qu'au-dessous de 10%, on trouve le Péloponnèse (9,9%), la Thessalie et l'Attique (9,7%).

Au plan de l'emploi, l'ESYE évalue le nombre de personnes au travail à 4.150.000 au 1er trimestre de 2004, dont les 4,6% sont occupés à les emplois temporaires, un taux jugé encore très bas.

Trois millions de Grecs en moins dans les 30 prochaines années

En marge de la présentation des chiffres sur l'emploi, l'ESYE a annoncé le taux provisoire de l'inflation pour le mois d'octobre qui selon toute vraisemblance devrait dépasser les 3%, en raison de la flambée des prix du pétrole.

Mais surtout, commentant les données du dernier recensement national de 2001, le Service des statistiques s'est déclaré préoccupé par l'évolution démographique des Grecs dont la population devrait se réduire dans les 30 prochaines années à seulement 7.000.000, un chiffre bien inférieur aux 10.900.000 actuels. L'indice de natalité, compte non tenu des personnes de nationalité étrangère, est aujourd'hui de 1,4, au lieu d'être de 2,1 voire de 2,2.

i-GR/ANA

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