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Audit budgétaire : 4 ans durant la Grèce présentait des données tronquées à l'Union européenne

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Από iNFO-GRECE,

Alors qu'Eurostat, l'Office statistique des Communautés européennes, devrait publier aujourd'hui jeudi les données ravisées 2003 du déficit et de la dette publics des Etats membres de l'UE, dont la Grèce, le ministre de l'Economie et des Finances, Georges Alogoskoufis, s'exprimant devant les commissions des Affaires économiques et des Affaires européennes du Parlement grec, a précisé que l'objectif prioritaire du budget 2005 de l'Etat qui consistera à ramener à 2,8% le déficit public. M. Alogoskoufis a expliqué également les raisons de l'inventaire budgétaire qui a mis en lumière le grand décalage entre les données réelles de l'économie grecque et les données fournies à l'Union européenne par les précédents gouvernements.


"L'objectif du gouvernement est que le budget 2005 pose les bases de textes de finances qui soient sains, sincères et crédibles, ainsi que de programmes de stabilité et de croissance crédibles. Dans ce cadre, il travaille à la réduction du déficit de 5,3% à 2,8% du PIB, soit de 0,2 points en deçà du plafond de 3,0% fixe par le Pacte de stabilité et de croissance, par des actions centrées sur le contrôle des dépenses publiques", a dit M. Alogoskoufis, informant les parlementaires grecs des résultats des dernières réunions informelles de l'Eurogroupe et du Conseil ECOFIN et expliquant les raisons qui ont amené le gouvernement à dresser un recensement budgétaire.

Le ministre a souligné que la crédibilité des données concernant les finances publiques avaient été vivement contestées par l'Office statistique des Communautés européennes et par la Commission européenne, étant donne que les données budgétaires faisaient apparaître au plan comptable de très grands déficits et une augmentation de la dette, contrastant ainsi avec les données budgétaires officielles fournies par la Grèce à la Commission européenne et aux autres organisations internationales.

"Il existait par conséquent un décalage considérable qui créait de très graves problèmes de crédibilité pour la Grèce et une très grande pression en vue du règlement de cette situation, a ajouté le ministre, renvoyant au climat qui existait aussitôt après les élections de mars dans les relations entre Athènes et l'Union Européenne. C'est pourquoi, le gouvernement s'est efforcé dès le départ de rétablir la crédibilité des données budgétaires par le biais d'un inventaire détaillé des comptes de l'Etat, en pleine transparence et conformité avec la méthodologie et les règlements définis par le traité de Maastricht."

Ainsi, et dans un bilan succinct des résultats de cet inventaire budgétaire qui a propulsé le déficit public à 5,3%, M. Alogoskoufis a cité la révision vers le bas des excédents des organismes de sécurité sociale, des collectivités locales et des personnes morales de droit public, la non-inscription de la totalité des dépenses d'armement dans le budget, essentiellement la partie financée par le recours à l'emprunt, tout comme le non-report dans le budget 2004 d'une série d'obligations contractées par l'Etat - dépenses olympiques non prévues, absence de prise en compte d'allocations dans le cadre des élections, des rémunérations du personnel pour les sécurité des JO, du financement de mesures du "paquet social".

Le chef de l'état-major économique du gouvernement a tenu à bien marquer l'urgence de régler ces problèmes pour le gouvernement et l'impact restrictif que cette situation héritée du précédent gouvernement a sur l'ensemble de la politique économique, d'où l'impératif absolu de "réussir nos objectifs de croissance, d'emploi et de cohésion sociale sans marges budgétaires".

Par ailleurs, dans son intervention M. Alogoskoufis a informé les deux commissions parlementaires des résultats des sessions de l'Eurogroupe et de Ecofin, observant que la Grèce était entrée dans l'UEM "par ses propres mérites" et conformément aux règles en vigueur à cette époque-là, insistant que la question n'est pas de mettre en doute la façon dont la Grèce est devenue membre de l'Eurogroupe.

L'exposé des faits par M. Alogoskoufis a suscite la réaction de l'ancien ministre de l'Economie et des Finances, Yannos Papantoniou, qui a ouvertement contesté l'inventaire des finances publiques dressé par le gouvernement, en mettant en cause sa transparence et sa crédibilité, un recensement, a-t-il dénoncé, "qui s'est déroule en cachette et en secret dans les antichambres du gouvernement".

Concernant les dépenses militaires, M. Papantoniou a rejeté l'argument de l'actuel gouvernement soutenant que les dépenses ont été "sous-évaluées", en expliquant que les gouvernements du PASOK ont suivi "la ligne" de la Commission européenne demandant que ces dépenses soient inscrites dans le budget de l'année de réception du matériel concerné.

A ce point, M. Alogoskoufis a répliqué que le gouvernement du PASOK a omis d'inscrire au budget les dépenses pour la réception des 45 avions de combat de type Phantom.

La semaine dernière, une partie de la presse britannique et allemande, se basant sur les nouvelles données issues de l'audit des finances grecques avait critiqué l'admission de la Grèce à la zone euro.

i-GR/ANA

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