Une nouvelle affaire de dopage voit le jour quelques jours à peine après la suspension des deux sprinters grecs, Kenteris et Thanou, avec l'annonce d'un premier test positif d'un des athlètes grecs ayant déjà participé aux compétitions et obtenu une médaille.
Si un 2e test, qui sera connu samedi (10 heures environ après le 1er prélèvement), doit confirmer l'absorption de substances anabolisantes - les autorités en conséquence ne souhaitant pas faire connaître avant le nom de l'athlète en question -, le mystère n'a pas dure longtemps, puisque des informations ont fait circuler très vite le nom du médaillé de bronze en haltérophilie, Leonidas Sabanis.
Toujours est-il que selon des informations vendredi, le CIO a communiqué à la délégation olympique grecque, et en particulier à M. Papadogiannis, qu'un contrôle antidopage d'un athlète olympique avait mis en évidence un fort taux de testostérone. Cette information était alors transmise à la Fédération de l'Haltérophilie qui expliquait que l'athlète en question prenait des vitamines très précises (légales), qui sans doute contenaient des substances ayant provoqué ce problème. La liste de vitamines a été communiquée au CIO.
Selon les mêmes sources, ce nouveau rebondissement a été annoncé au Secrétariat aux Sports, qui a son tour a contacté le Premier ministre. Toutefois, l'entourage de Leonidas Sabanis soutient que l'athlète n'a jamais fait usage de substances dopantes.
Enfin, des informations proches du gouvernement confirment qu'une ligne dure de conduite sera appliquée dans le cas des athlètes trouvés "positifs", avec en particulier le retrait de titres, distinctions ou autres privilèges.
Pour mémoire, la veille jeudi 19, la directrice de la communication du CIO annonçait que 5 haltérophilies avaient été contrôlés positifs, mais "avant de concourir", et que le CIO a laissé à la Fédération internationale d'haltérophilie le soin de communiquer leurs noms.
i-GR/ANA