On savait qu'elle avait un tempérament explosif mais cette fois, Gianna Angelopoulou-Daskalaki, la président du Comité d'organisation des JO d'Athènes, Athènes 2004, à littéralement failli mettre Athènes en feu, en ratant un feu d’artifices qui devait clôturer la garden party qu’elle donnait dans sa toute nouvelle maison kitch en plein quartier de Filothei, dans la proche banlieue d‘Athènes.
Au lendemain de l'impressionnante cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'Athènes, Mme Angelopoulou-Daskalaki a convié dans sa luxueuse résidence plusieurs chefs d'Etat et des personnalités qui avaient fait le déplacement pour le début des Jeux. Pour impressionner la galerie des VIP, Gianna a trouvé bon d'utiliser le truc qui met plein les yeux en Grèce en ce moment, les feux d'artifices. Mais cette fois, l'effet de surprise à été gâché par l'incendie déclenché dans un parc voisin de la maison de Gianna.
Le clou du spectacle de la sauterie post-ouverture des JO qui se voulait la plus « in » de l'histoire de l'olympisme c'est transformée en véritable incendie qui a détruit près de 1000 m² de la colline de Tourkovouna, une colline faisant partie des rares espaces verts encore protégés par les incendies d'été.
Théophilis Oikonomidis, le maire de ce quartier du nord d'Athènes dont les habitant sont en colère, a déposé plainte contre X, et a demandé la vérification des autorisations demandées par la présidente des Jeux, pour lancer ces feux d'artifices. De son côté le gouvernement par la voix de son porte-parole a assuré que le couple Angelopoulos avait demandé toutes les autorisations nécessaires pour le transport et l’usage des explosifs nécessaires au feu d’artifice. Il n’empêche que le Premier ministre grec, Costas Karamanlis, invité aussi de la fête de la Présidente d‘Athènes 2004, a quitté précipitamment la soirée sans chercher à cacher sa gêne.
i-GR/Alexia Kafala