JO flamme delphes
C'est avec un profond respect digne du site sacré de Delphes que les habitants de la région ont accueilli mardi la Flamme olympique, en ce lieu sacre de l'Antiquité où naquit l'idée des compétitions sportives qui récompensaient le vainqueur du "Kotino" par la couronne d'olivier sauvage, le symbole des Jeux olympiques de 2004.
La Flamme a été accueillie dans l'enceinte du temple sacré dédié à Athéna par un concert de flûtes, alors que suivit une représentation théâtrale de danse et de musique autour de la fontaine Castalie, dont l'eau avait, selon la mythologie, la vertu d'inspirer les poètes.
Le relais de la Flamme longea ensuite la maison du poète Angelos Sikelianos, initiateur des fêtes de Delphes contemporaines, accompagné des chants de ses poèmes les plus célèbres, pour entrer ensuite dans l'enceinte du stade d'Apollon, aux sons de l'hymne à Orphée. La Flamme olympique fera halte la nuit dans le théâtre antique de Delphes.
La Flamme avait quitté mardi matin l'île d'Eubée, pour entamer son voyage à travers la Grèce continentale, allant à la rencontre des villes de Aliartos, Livadia, Arachova, avant d'arriver à Delphes. A Phokida, c'est une française, Nathalie Roussel-Kouzoutzakoglou qui a fait de la Grèce son pays d'adption, qui portait la flamme : "Exceptionnel, émouvant, superbe. Je suis Française et, depuis 13 ans, je vis en Grèce. La Flamme Olympique est d'abord pour moi le symbole des Jeux Olympiques, et, ensuite, les idées et les idéaux qui y sont attachés. J'ai quatre enfants, ils étaient à mes côtés lorsque j'ai couru, la Flamme en main, et il s'agit de quelque chose que je n'oublierai jamais", déclarait-elle à l'issue de son parcours.
Mercredi, c'est en compagnie de vers de Dionysios Solomos et d'odes composées par Andreas Kalvos que la Flamme Olympique a passé la nuit, dans l’île de Zante, qui constitue, à l’issue de la 69e journée du Relais universel de la Flamme, sa première halte dans les îles Ioniennes.
i-GR/ANA/ATHOC