L'environnement post-olympique sera exploité de façon adéquate et le jour viendra rapidement où le tourisme grec démarrera en flèche, a souligné le ministre du Tourisme, Dimitris Avramopoulos, à l'issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, avec lequel il s'est entretenu de questions concernant le tourisme grec et relatives à la projection du pays à l'étranger. Pour leur part, les entreprises grecques du tourisme ont présenté leur propositions sur la nouvelle loi de Développement touristique en préparation.
Le ministre du Tourisme a eu des entretiens analogues avec d'autres ministres dans le cadre de la préparation du projet de loi sur le tourisme et la mise en place d'une nouvelle politique touristique avec le soutien des ministères concernés.
Interrogé si l'année olympique va avoir des conséquences néfastes sur le tourisme grec, M. Avramopoulos a observé que "malheureusement le gouvernement précédant n'a pas fait le lien entre les JO et la projection touristique du pays" ; il a toutefois exprimé "son optimisme quant à un avenir positif du tourisme grec dans le cadre de la nouvelle stratégie à long terme et des nouvelles méthodes modernes de projection de la Grèce après les JO".
De son côté, la Fédération des entreprises touristiques grecques (SETE) a déposé mardi ses propositions pour le nouveau projet de loi de Développement visant à renforcer la compétitivité du tourisme grec, demandant ainsi que toutes les entreprises touristiques soient comprises dans la nouvelle loi, qu'il soit élaboré un cadre de principes en ce qui concerne les perspectives d'investissement des entreprises, et que soient encouragées les synergies à long terme afin de créer un sentiment de stabilité et de sécurité pour les entreprises.
La SETE propose entre autres d'introduire le tourisme dans la catégorie "activités exportatrices", de redéfinir les zones d'investissements indépendamment des produits et, enfin, d'abroger la distinction entre anciennes et nouvelles entreprises qui, outre son caractère anti-incitations, s'oppose aussi à l'effort de promotion des allégements fiscaux à la place des aides financières.
Enfin, dans le contexte actuel d'incertitude dans le secteur, la SETE demande que ne soit pas associés investissements et création d'emplois.
i-GR/ANA