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Dégradation de la balance des paiements de la Grèce au 1er trimestre 2004

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Από iNFO-GRECE,

La balance des paiements présente une image nuancée pour le premier trimestre 2004, car alors que le solde déficitaire de la balance des transactions courantes a été réduit de 33,6% par rapport à la même période en 2003, le déficit commercial du pays s'est élargi de 12,5%, atteignant les 6,022 milliards d'euros, soit une augmentation de 5,6% par rapport a l'année dernière, mais si l'on retire les incidences dues aux produits pétroliers, le déficit atteint alors 12,5%, a annoncé la Banque de Grèce dans son rapport trimestriel, soulignant la dégradation constante de la compétitivité des produits grecs sur les marches internationaux.


La Banque centrale insiste que cette situation "est embellie" par les flux invisibles et croissants de crédits et de fonds communautaires, avec comme résultat la baisse du déficit commercial à 2,177 milliards d'euros contre 3,267 milliards pour l'année précédente, soit une baisse significative de 33,6%.

Cette amélioration est principalement due à l'augmentation de l'excédent de la balance des services, soit 1,940 milliard d'euros contre 1,032 milliard l'année dernière, ainsi qu'à la croissance de 42% des transferts en devises dus au service de la marine marchande.

Les recettes provenant du tourisme ont également légèrement augmenté à 455 millions d'euros contre 522 millions d'euros.

Les recettes croissantes de 32,8% des crédits communautaires ont participé à l'amélioration de l'excédent de la balance des transferts qui a atteint 2,650 milliards d'euros. Selon les données officielles, les transferts de l'UE vers l'Administration publique se sont montes à 2,77 milliards d'euros, soit une nette progression par rapport à 2003 (2,089 milliards).

Dans le domaine des investissements directs, on relève au premier trimestre un afflux net de capitaux à hauteur de 524 millions d'euros, à la différence de la sortie de capitaux de 370 milliards d'euros qui avait été observée l'année dernière.

L'intérêt des investisseurs institutionnels pour les bons du trésor grec a été par contre moindre. En effet les capitaux étrangers qui se sont portés sur les obligations grecques ont baissé de 44,6% par rapport au premier trimestre 2003 et se sont élevés à 5,115 milliards d'euros. Les capitaux internes ont également baissé, se reportant plutôt sur des investissements dans des portefeuilles à l'étranger qui ont atteint 1,2 milliards d'euros.

i-GR/ANA
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