Le rythme de croissance de l'économie grecque enregistrera un ralentissement en 2004, se situant à 3,7% contre une prévision de 4,2% en décembre 2003, selon le rapport semestriel du ministère de l'Economie et des Finances sur les développements courants et les perspectives de l'économie nationale.
Selon le rapport, l'inflation restera élevée à 3,4%, la dette publique se situera à 101,8%, alors que le déficit public devrait être ramené à nouveau en deçà de la barre des 3%, critère du Pacte de stabilité et de croissance, à 2,9%.
Toujours selon les prévisions du ministère, le revenu disponible global du secteur privé présentera une hausse de 8,0% et le salaire brut moyen de 6,5% (prix courants), les investissements dans le logement une baisse de 6,0%, la consommation privée une hausse de 3,2% et, enfin, les investissements, les exportations et la consommation publique des hausses respectives de 4,4%, de 4,5% et de 1,5%.
Concernant les performances globales de l'économie grecque, le rapport semestriel relève entre autres une détérioration importante de la compétitivité, la Grèce passant de la 34e place il y a cinq ans au 44e rang en 2003.
Enfin, le document note les taux élevés de chômage chez les jeunes et les femmes, alors qu'il met en relief les reformes structurelles qui devront être réalisées en priorité dans la voie de la stimulation de la concurrence, de la limitation des interventions de l'Etat dans la vie économique, du renforcement de la flexibilité sur le marché des produits et la consécration de règles stables de fonctionnement de l'économie.
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