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Eurostat réévalue le déficit budgétaire de la Grèce de 1,7% à 3,2%

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Από iNFO-GRECE,

Les services statistiques de l'UE, Eurostat, ont annoncé vendredi de Bruxelles que le déficit budgétaire grec est de 3,2% du PIB et la dette publique de 103% du PIB. Les premières données fournies par les autorités grecques en mars 2004, beaucoup plus optimistes, faisaient référence à un déficit budgétaire de 1,7% du PIB et à une dette publique de 102,4%. Ces nouvelles données sont le résultat des révisions des données primaires effectuées depuis par les autorités grecques et des discussions bilatérales tenues récemment à Athènes entre Eurostat et les autorités grecques.


L'augmentation du déficit budgétaire en 2003 est due principalement à une révision à la baisse des estimations des recettes d'impôts (principalement la TVA) dans les comptes publics, une révision à la baisse des paiements reçus des institutions de l'UE dans le contexte des programmes de certains fonds structurels et le reclassement à titre de transaction financière d'un paiement de la Caisse d'épargne postale à l'Etat. Cette révision affecte seulement le déficit de l'administration centrale.

La dette n'a pas changé en valeur absolue, et la modification du ratio de la dette est seulement due à une révision à la baisse du PIB pour l'année 2003.

De plus, les raisons pour lesquelles Eurostat n'est pas en mesure de certifier entièrement les données de la dette pour 2003, et éventuellement celles des années précédentes, sont une sous-estimation des dépenses publiques d'achat d'équipements militaires et un manque d'information fiable, pour les années récentes, concernant l'excédent notifié pour le secteur des Fonds de la sécurité sociale.

Eurostat a demandé aux autorités grecques de faire le nécessaire pour clarifier les questions en suspens, de façon à être en mesure de certifier les données notifiées par les autorités grecques lors de la prochaine notification officielle de septembre 2004, dans le cadre de la procédure de déficit excessif.

Cette révision expose la Grèce à des sanctions pour dépassement des plafonds du Pacte de stabilité. Les syndicats n'ont pas tardé à réagir. La Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) averti dans un communique publié vendredi que les travailleurs ne sont pas disposés à ''payer l'addition'' de l'évaluation des finances publiques et principalement des sanctions qui pourraient être prises par l'UE à l'encontre de la Grèce au titre du Pacte de stabilité et de croissance.

La GSEE met en garde le gouvernement contre toute ''nouvelle période d'austérité, de restrictions et de saignées fiscales pour les travailleurs, les salaries et les chômeurs''. ''Il nous trouvera devant lui'', a déclaré la GSEE.

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