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Les altermondialistes grecs défilent à Paris. Athènes organisera le Forum Social Européen de 2005

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Από iNFO-GRECE,

Dans une ambiance festive, mais haute en revendications, parmi les milliers de manifestants du Forum social Européen (FSE) qui ont défilé dans les rues parisiennes, nous avons repéré la délégation grecque, soutenue d'un cortège de quelques centaines de Grecs de la région parisienne. Plutôt dans la matinée, Nikos Constantopoulos, le président de Synaspismos, coalition de la gauche progressiste grecque, est intervenu à Ivry-sur-Seine sur le thème "à la recherche de la démocratie perdue".


Près de 50.000 manifestants ont défilé ce samedi après-midi entre la Place de la République et Nation en passant par la Bastille, sous les différentes bannières du Forum Social Européen, marquant ainsi la fin de trois jours de débats à la recherche d'alternatives à la mondialisation qui les participants venus de toute l'Europe et même d'autres continents, dénoncent comme une nouvelle forme d'impérialisme américain.

M. Konstantopoulos a soutenu devant le millier d'auditeurs qui s'étaient rassemblées au multiplex Pathé à Ivry que "les théories qui mettent en avant la sécurité et la démocratie ensuite, les théories sur les guerres humanitaires et les guerres pour la démocratie, sont une menace pour la démocratie et la culture".

fse synaspismos


Au centre Nikos Constantopoulos (dr)
et Panos Trigazis (g) de Synaspismos

"Une nouvelle époque se dessine où la démocratie est en danger puisque dominent les lois du marché et le dogme de la guerre permanente des Bush", allait préciser un peu plus tard, dans un entretien exclusif à iNFO-GRECE, le président de Synaspismos, avant de rejoindre le reste de la famille altermondialiste grecque Place de la République (*).


Anastassia Theodorakopoulou (dr) pense
qu'il y a beaucoup à apprendre lors
des échanges internationaux des forums

Derrière les banderoles du Forum Social Grec, s'étaient rassemblés les différents mouvements qui composent le courant de l'anti-mondialisation en Grèce, mais aussi, on pouvait distinguer quelques figures greco-parisiennes connues du syndicalisme et de l'extrême gauche. Un rassemblement d'apparence hétéroclite quant aux buts poursuivis, mais qui se retrouve dans le refus de la domination libérale et surtout américaine.


Les feministes grecques
en première ligne de la mobilisation

Toutefois, et malgré la difficulté de faire émerger des débats du Forum Social Européen des propositions concrètes pour une alternative sociale et économique, les participants ont eu l'impression qu'une page était tournée par rapport au précédent rassemblement l'année dernière à Florence, qui avait été dominé par la guerre en Irak. "Beaucoup croyaient que le mouvement allait s'essouffler", nous dit Anastassia Théodorakopoulou, militante du Forum Social Grec et déléguée au Forum Européen. "Or, on constate une progression continue. Cette année nous pouvons enfin montrer que nous ne sommes pas seulement un mouvement anti-guerre, mais aussi une force de propositions".

Anastassia se réjouit que "un sujet qui a été très présent dans nos discussions était le projet de la Convention Européenne", mais elle avoue qu'autant la majorité des participants converge sur le constat des problèmes à traiter, autant il existe encore des grands désaccords sur la manière de les régler. "Mais si on ne voit pas tous l'avenir de l'Europe de la même manière, nous arrivons à nous mettre d'accord sur des sujets précis comme la place des immigrés en Europe, les droits des travailleurs, ou encore sur les questions relatives à la paix", dit-elle. Anastassia aimerait beaucoup voir la proposition, qui a été émise lors du forum, pour une Convention Européenne Alternative se réaliser prochainement.

Pour le moment, elle essaie de tirer aussi les leçons pratiques de son séjour parisien auprès des organisateurs du FSE. En 2005, le Forum Social Européen se tiendra à Athènes et la délégation grecque était là pour observer ses camarades français au travail afin d'accueillir près de 50.000 participants sur trois villes de la banlieue parisienne (Saint-Denis, Bobigny, Ivry) et gérer quelques 2000 intervenants dans une cinquantaine de sessions plénières et des centaines de débats et d'ateliers.

Notes complémentaires

(*) Mercerdi 19 novembre, iNFO-GRECE publiera la
totalité de l'entretien d'Athanassios Evanghelou avec Nikos Constantopoulos

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