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Le gouvernement face aux revendications des fonctionnaires

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Από ANA-MPA,

C'est sur fond des mobilisations à Athènes et Thessalonique, l'annonce d'un automne chaud au plan social mais aussi du temps qui reste estival, que le porte-parole du gouvernement, Christos Protopapas, a commenté les grèves des fonctionnaires dans son point de presse lundi. Des taxis à la fonction publique, des enseignants aux chauffeurs des taxis, des nombreux secteurs sont mobilisés depuis une semaine, tandis qu'après l'échec des derniers pourparlers avec les grévistes, l'ADEDY (Syndicat de la fonction publique) annonce une grève nationale pour le 4 novembre. Les taxis seront eux en grève nationale mercredi et jeudi de cette semaine.


Le gouvernement a d'ores et déjà répondu aux revalorisations des salaires dans la fonction publique annonçant une enveloppe budgétaire de 2,3 milliards d'euros, a rappelé M. Protopapas, soulignant que ces prestations sont à la limite de ce qui est possible pour la stabilité économique de la Grèce. "Si nous allons au-delà, nous créerons d'autres problèmes, et notre fermeté n'a rien à voir avec nos choix politiques, mais avec la simple réalité".

Par ailleurs, le ministre a tenu à souligner que le gouvernement avait ouvert précédemment un dialogue avec l'Union des fonctionnaires (ADEDY) et les diverses organisations syndicales pour finaliser les nouveaux barèmes dans la fonction publique, alors qu'il a invite aujourd'hui les autres partis parlementaires a "prendre position clairement et sincèrement (sur ce problème): Pouvons-nous donner d'autres augmentations de salaires?" s'est-il interrogé. "Que propose la ND ? Et que ferait-elle au gouvernement ? Il faut qu'elle se prononce car dans certains cas, le silence n'est pas d'or".

Lundi, où était déposé au Parlement le projet préliminaire du Budget de l'Etat 2004, a été marquée par des manifestations et mouvements de grève dans l'enseignement public, les services hospitaliers, les collectivités locales, au Service national de la Statistique, les services de contrôles vétérinaires restant toujours paralysés malgré le fait que leur grève ait été reconnue illégale la semaine dernière par le tribunal. Les plus grandes manifestations ont été celles des enseignants à Athènes et à Thessalonique.

Entre temps, dans un effort d'apaisement, le gouvernement engageait un dialogue avec les délégués des grévistes mais sans succès. Chacun restait ferme, les ministères de l'Education et de l'Agriculture d'un côté, et les syndicats de l'autre annonçant d'autres préavis de grèves.

L'absence de tout contrôle vétérinaire sur les marchés de la viande se fait de plus en plus ressentir et pourrait à la longue, non seulement créer des problèmes économiques dans ce secteur d'activité, mais aussi des problèmes pour la santé des consommateurs. La Confédération nationale du Commerce grec (ESEE), alarmée par la situation a adressé une lettre aux ministres de l'Economie et de l'Agriculture, MM. Christodoulakis et Drys, leur soulignant l'urgence d'intervenir.

Du reste cette semaine, les propriétaires de taxis observeront une grève de 48h, mercredi et jeudi, cette fois au plan national, tandis que la Chambre des hôteliers de Grèce a réagi en demandant que les autorités responsables tiennent compte des problèmes créés par l'absence de transports privés pour les touristes et l'effet négatif qu'il en résulte à quelques mois des Jeux olympiques.

i-GR/ANA

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