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L'opposition juge sévèrement les mesures sociales annoncées par le gouvernement.

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Από ANA-MPA,

L'opposition a vivement réagit à l'annonce du "paquet des mesures sociales" annoncé par le gouvernement socialiste (PASOK) de Costas Simitis, visant à assurer la convergence de la Grèce avec les autres pays de l'Union européenne. Tandis qu'à gauche ces mesures sont jugées insuffisantes ou simplement démagogiques, pour la droite (ND) il n'y a rien de nouveau, voir sur certains points, simple reprise de propositions qu'elle-même avait déjà faites et rejetées par le gouvernement. Le caractère électoral est souligné à gauche comme à droite, des élections législatives devant avoir lieu en Grèce au printemps prochain.


Karamanlis: rien de neuf, les mêmes promesses depuis 8 ans

Le président de Nea Dimokratia (ND), Costas Karamanlis, qui a demandé une nouvelle fois la démission du gouvernement et la tenue d'élections anticipées, a vivement critiqué la nouvelle politique sociale et économique du gouvernement n'y voyant que la répétition des mêmes promesses depuis huit ans,  cette fois, "sous un nouvel emballage".

Dans les mesures de soutien aux salariés, aux ruraux et aux PME, le chef du principal parti de l'opposition n'y a vu qu'un acte qu'il a qualifié de "commerce d'espoirs" et de promesses "de libéralités en vue de gagner des suffrages".

"La ND", a rappelé M. Caramanlis, "qui a un programme d'aides aux revenus les plus faibles, avait déjà propose - ce qui avait été rejeté à maintes reprise par le gouvernement - une diminution du coût de production pour les agriculteurs par une baisse du prix des carburants et de la TVA sur les machines agricoles, deux choses qui viennent d'être reprises dans les nouvelles mesures, et dont M. Simitis se souvient en période électorale, mais qui n'en demeurent pas moins "une tromperie" pour les citoyens grecs".


Selon le président de la ND, "la réalité est que M. Simitis et son gouvernement sont ceux-là mêmes qui ces dernières 8 années ont écrit la Charte de l'autre Grèce, la Charte de l'exclusion, ceux qui ont laisse la Grèce en dernière place de l'Europe avec des indices sociaux les plus faibles", citant à ce point les dépenses pour l'éducation (60% seulement de la moyenne européenne), les plus faibles en matière de santé, des salaires à 57% de la moyenne communautaire. La Grèce, a enfin souligné M. Karamanlis, est championne avec un ménage sur 5 au-dessous du seuil de pauvreté, et un jeune sur trois sans travail, la province en général - îles éloignées et régions montagneuses - étant laissées à l'abandon.

Réactions à gauche du Pasok

Les mesures sociales du gouvernement "tant annoncées et attendues" sont de "la poudre aux yeux" réduisant purement et simplement les droits sociaux "à un centime", a commenté le KKE (parti communiste) dans un communique mardi qui, au vu "de la hausse des tarifs publics" en particulier, estime minimes les hausses des retraites des agriculteurs et des retraites IKA-EKAS, des allocations chômage et étudiants, jugeant aussi insuffisantes les réductions sur les carburants.

"M. Simitis a inaugure aujourd'hui une campagne électorale sur les vieux critères de la démagogie, déformation de la réalité, hyperpromesses, diffamation de tous ceux qui, condamnés par la politique gouvernementale, essaient avec angoisse d'améliorer quelque peu leur place", a déclare le président de Synaspismos (coalition de gauche), Nicos Constandopoulos, commentant à son tour le nouveau "paquet" de mesures sociales.

Du côté des syndicats, si la Confédération générale des Travailleurs (GSEE) a exprimé sa satisfaction quant à la revalorisation des petits revenus, elle fait observer en même temps que cette politique doit se poursuivre "sur la base d'un plan quinquennal pour faire face aux inégalités sociales et de revenus et réussir une convergence sociale et économique réelle", alors que le PAME - syndicat lie au KKE - prend ses distances pour ne voir dans ces mesures que la même politique de pauvreté et de chômage et d'autre part d'hyperprofits pour les sociétés.

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