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Epreuves test des JO. Mondial du tir à l'arc, les Asiatiques monopolisent le podium. Les critiques internationales enflent.

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Από iNFO-GRECE,

Tandis que le canoë-kayak en ligne prend le relais de l'aviron au Centre Olympique de Schinias à partir de vendredi, la série des tests pour les JO de 2004 a continué au Panathinaïkon Kallimarmaron Stadio d'Athènes où les premières médailles du Tournoi mondial de tir à l'arc ont été distribuées mardi. Les trois médailles ont été décrochées par les athlètes du Sud-est asiatique, avec la coréenne Yun Mi Jin à la première place du podium. Pendant ce temps, les responsables de l'Athoc (Athènes 2004) et du gouvernement ont fort à faire pour répondre aux critiques internationales, en ce jour particulier, à un an exactement de la cérémonie d'ouverture des Jeux.


On ne sait pas si Mme Gianna Angelopoulos-Daskalaki, Présidente du Comité d’Organisation des JO d'Athènes, était restée jusqu'à la finale fantastique du Tournoi mondial de Tir à l'arc entre la Coréenne Yun Mi Jin et la chinoise Guo Dan, mais en tout cas elle était présente pour le duel, non moins spectaculaire, qui a opposée la championne grecque numéro 3 au classement mondial, Litsa Psara, à Guo Dan pour les qualifications de quart de finale.

Les deux athlètes étaient au coude à coude à partir du 13e essai et n'ont réussi à se départager qu'au 18e (140-148). Un essai fatal pour Psara, puisqu'elle va manquer sa cible, alors que sa concurrente marque 8 points. C'est donc Guo Dan qui a été qualifiée et qui poursuivra jusqu'en finale où là elle sera battue par la championne olympique à Sydney et championne du monde à New York en 2003, Yun Mi Jin. La troisième place sera occupée par une autre coréenne, Park Sh.

"Monter sur le podium situé dans ce stade historique est un moment unique. À la finale j’ai réussi à surmonter les difficultés posées par le vent, qui m’a d’ailleurs donné mal à la tête. Le Stade Panathinaïko, tel qu’il a été aménagé, est comme neuf. L’organisation et l’ensemble des Services fournis par les organisateurs ont frôlé la perfection. Les Grecs sont un peuple très agréable et ils nous servent toujours avec le sourire", a déclaré Yun Mi Jin.

Mme Angeloupoulos aurait été ravie de n'entendre que de tels commentaires élogieux, d'autant que Giorgos Lianis, Secrétaire d’Etat au Sport ainsi que Nikos Exarchos, Secrétaire général aux Sports, étaient également aux tribunes.

"Dans un tel lieu, tout à fait unique comme vous pouvez le constater, tous les étrangers restent sans voix. Dans un lieu qui nous rappelle que les Jeux Olympiques sont nés en Grèce et qu’ils ont été restaurés en Grèce, qu’aurait-on pu faire de mieux que d’y honorer le tir à l’arc ? Le Stade Panathinaïko fonctionne à merveille, comme on peut le constater ces jours-ci à l’occasion de la Compétition sportive qui est en train de s’y dérouler", a déclaré de son côté la Présidente d'Athènes 2004 pour conclure que "nous sommes ici pour apprendre et pour constater les points sur lesquels notre organisation était déficiente".

Les critiques fusent de partout

Le problème est que les étrangers qui se trouvent en ce moment en Grèce pour suivre les épreuves-tests ne sont pas là que pour admirer la beauté des sites grecs. Ils sont pour la plupart des professionnels du sport et des médias et sont essentiellement là pour se faire, eux aussi une idée de l'état d'avancement de la préparation olympique grecque.

Et, leurs impressions sont loin d'être en phase avec le credo du Comité organisateur et du gouvernement. Les écarts d'appréciation sont tels que c'est comme si les deux parties n'assistaient pas aux mêmes événements.

Mardi, TF1 dans le journal du soir, le plus regardé en France, le journaliste Pierre-François le Monnier, faisait état du "stress du compte à rebours [qui] gagne Athènes à un an des JO 2004". Le journaliste jugeait le retard préoccupant, mais qu'il était trop tard pour changer de ville organisatrice. Dans les exemples de "seuls" sites avancés, le reportage citait le Centre international de radio-télévision (pour cause) puis le village olympique, mais il pointait "la route pour relier ce dernier au Stade olympique [qui] n'est pas encore terminée".

Selon le journaliste, 60 autres installations restent à terminer en un an pour éviter "l'humiliation", tandis que les problèmes sur les épreuves -tests étaient rapellés avec insistance prenant à témoin les athlètes britanniques et américains qui ne seraient pas satisfaits du Centre Olympique de Schinias trop exposé, selon eux, aux vents.

Enfin le reportage se conclue par une intervention de Jacques Rogge, président du Comité olympique international, qui chercher à se convaincre que tout allait bien en recourant à la métaphore du Syrtaki, cette danse grecque "qui commence lentement puis ça accélère et à la fin on ne peut plus suivre la cadence". Le fait est que le CIO aurait pris acte du retard irrattrapable et aurait conseillé aux responsables grecs de revoir à la baisse les ambitions des divers projets, comme l'abandon d'un toit en verre au Stade Olympique, "l'heure n'étant plus", termine le journaliste français, "à l'esthétisme, mais au réalisme".

A l'autre bout du globe, c'était le journal australien Herald Sun qui s'inquiétait de la sécurité des Jeux et rapportait dans un article en première page que la délégation australienne allait avoir amener avec elle sa propre équipe de sécurité et que les athlètes seraient interdits de sortie à Athènes que ce soit pour visiter les monuments de la ville, faire du shopping ou se distraire.

Cela a obligé le porte-parole du gouvernement grec à réagir en rappelant que "la Grèce est un des pays les plus sûrs dans le monde, et que les médias australiens devraient très bien le savoir puisque leur pays est l'un des sept pays qui participent officiellement au groupe consultatif olympique, en apportant leurs expériences et leurs savoir entre autres aussi en matière de sécurité".

Un communiqué analogue a été aussi publié par Athènes 2004 où il est rappelé que les Jeux d'Athènes bénéficieront des moyens de sécurité jamais consentis auparavant. En effet, 45.000 cadres spécialisés seront employés pour la sécurité des Jeux, un budget de 600 millions de dollars a été alloué, Athènes disposera des systèmes de sécurité de pointe C41, et elle a fait appel aux meilleurs experts du monde en matière de sécurité.

Toujours sur le chapitre de la sécurité, les allégations de la presse américaine évoquant des sources au sein du gouvernement américain, sur des préparations d'attentats d'une branche d'Al Kaïda à Athènes, ont amené le département d'Etat américain à publier un communiqué dans lequel il précise qu'"aucune information ne permette de fonder les allégations de presse quant a la présence confirmée d'''Al Qaida'' en Grèce".

Le communiqué rappelle également que ''Al Qaida'' représente toujours une menace internationale bien que les succès importants marqués par les services de sécurité internationaux ont entamé la capacité d'action de l'organisation. Déjà lundi soir un autre communiqué mentionnait que "la Grèce et les Etats-Unis continuent à coopérer entièrement pour la répression du terrorisme que constituent 'Al Qada' et d'autres organisations terroristes internationales".

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