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Pétroles Helléniques : désengagement timide de l'Etat grec

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Από iNFO-GRECE,

La société Petrola Hellas Sarl du consortium Latsis a annoncé vendredi aux autorités boursières que son principal actionnaire, Paneuropean Oil and Industrial Holdings SA, s'était mise d'accord avec l'Etat grec, détenteur de la majorité du portefeuille d'actions des Pétroles Helléniques AE (ELPE), pour l'achat d'une part d'environ 16,65% (7,50 euros l'action) du capital social d'ELPE et la fusion des deux sociétés, Petrola étant absorbée par ELPE. Les 16,65% représentent 43.500.000 actions d'un montant de 326 millions d'euros environ. Cette fusion devrait se finaliser à la fin de l'année, le groupe Latsis devenant détenteur de 25% de ELPE.


Cet accord est conforme au plan de privatisation des Pétroles Helléniques et en particulier aux dispositions des lois 2000/1991 et 3049/2002, souligne-t-on. Cette information a du reste été confirmée le même jour par les ministres de l'Economie et des Finances, Nicos Christodoulakis, et du Développement, Akis Tsohatzopoulos, dans une conférence de presse commune.

Selon M. Christodoulakis, les membres du Conseil d'Administration d'ELPE passent de 11 à 13 membres, l'Etat ayant le droit de nommer 7 des 13 membres du CA, Petrola ayant le droit à 2, les employés et autres actionnaires pouvant designer 2 membres chacun.

Par ailleurs, l'administration de la société reste sous le contrôle des pouvoirs publics, ce droit ne pouvant être concédé qu'après cinq ans et seulement dans le cas où ce changement est voté par la moitié plus une voix par l'ensemble des actionnaires.

M. Tsohatzopoulos, de son côté, considère que l'ELPE renforce ainsi sa place sur le marché grec et que cette configuration lui donne aussi la possibilité de se développer à l'étranger. Le ministre a réfuté l'idée qu'on puisse parler d'un risque de monopole, puisque, a-t-il observe, "le marché des pétroles est libre et la concurrence se fait au plan européen". Il a souligné d'autre part "qu'il ne serait pas question de licenciements, bien au contraire, puisque fort de cet accord ELPE-Petrola se trouvera en pleine expansion."

Pour leur part, les syndicats de ELPE, voyant dans cet accord une autre poussée vers la privatisation de la société, appellent les employés à des mobilisations et mettent en garde "qu'après leur modernisation et leur ouverture à toute une gamme d'activités, les sociétés privées grecques ou étrangères feraient pression sur le gouvernement pour qu'il cède les parts qu'il détient."

Dans l'autre sens, le principal parti de la droite grecque regrette que la privatisation ne soit pas plus franche. ''D'après ce qui a été annoncé jusqu'à présent pour la fusion de ELPE et Petrola, il s'avère qu'il ne s'agit pas d'une dénationalisation très importante'', a commenté vendredi le porte-parole de la Nea Dimokratia (ND), Theodoros Roussopoulos, "puisque l'Etat détient toujours la majorité des actions et le contrôle du management".
M. Roussopoulos a rappelé les "deux principes immuables" de la ND en matière d'économie, d'une part de vraies dénationalisations et le désengagement de l'Etat des activités industrielles, et d'autre part des mesures d'encouragement pour le développement d'une compétitivité saine.

ELPE est aujourd'hui le plus grand groupe commercial et industriel en Grèce, employant environ 3.300 personnes en Grèce et 1.200 à l'étranger. Les profits nets du Groupe en 2002 se sont élevés à 133,7 millions d'euros et à 75,8 millions en 2001, enregistrant une hausse de près de 76,1%.

iNFO-GRECE/ANA

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