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Avant la rencontre avec Powell, Papandreou consulte Villepin

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Από iNFO-GRECE,

Le ministre grec des Affaires étrangères et Président en exercice du Conseil des Affaires générales de l'Union Européenne, Georges Papandreou, a effectué une visite éclair mercredi après-midi à Paris, où il a rencontré son homologue français Dominique de Villepin. M. Papandreou devrait regagner Bruxelles où il doit rencontrer jeudi le Secrétaire d'Etat américain Colin Powell.


Les deux ministres se sont rencontré pendant environ une heure au Quai d'Orsay, Paris, durant laquelle ils ont examiné les deux dossiers par nature européens du moment: l'initiative promue par la France, la Belgique, l'Allemagne et le Luxembourg pour une Défense européenne sur le modèle de l'Eurozone. "Il s'agit d'une initiative à laquelle nous en tant que pays-membre nous sommes positifs et qu'en tant que Présidence de l'UE, nous souhaitons faciliter une telle perspective afin qu'il puisse y avoir un consentement au sein de l'Union Européenne", a dit M. Papandreou à l'issue de la rencontre avec M. Villepin.

M. Papandreou devrait s'entretenir sur ce sujet avec son homologue belge Louis Michel, jeudi à Bruxelles. Interrogé sur la demande italienne d'ouvrir à la réunion quadripartite prévue sur le sujet le 29 avril, Georges Papandreou a répondu qu'il n'y a pas que les quatre pays initiateurs de la proposition, mais que "la Grèce et bien d'autres pays voient de manière positive l'initiative pour le développement de la capacité de défense de l'Union Européenne. Cependant", a-t-il précisé, "à la question si nous pouvons tous participer à sa formation, je vois que la France souhaite une procédure ouverte et nous cherchons actuellement quelle est la meilleure qui permette de préparer le terrain pour une discussion sur le fond".

"Je ne suis pas certain qu'un sommet des quinze sans préparation préalable aurait en ce moment un résultat positif", a estimé M. Papandreou proposant que "ce sujet soit discuté à Gymnich au niveau des ministres des Affaires étrangères lors de la rencontre officieuse, avant qu'il soit abordé au niveau communautaire." Cependant rien n'est moins sûr que les quatre pays prennent le risque de raviver les différents européens qui se sont manifestés à l'occasion du soutien aux Etats-Unis dans leur intervention en Irak en faisant débattre leur projet dans le cadre communautaire habituel, sous présidence grecque et encore moins italienne qui doit lui succéder en juin. Mercredi matin le Premier ministre grec Costas Simitis s'exprimant devant le groupe des députés socialistes du Parlement Européene a dit que la Grèce espérait participer à l'initiative franco-allemagno-belge mais qu'aucun texte précis n'était encore soumis.

L'autre sujet abordé avec Dominique de Villepin concernait la guerre en Irak. M. Papandreou s'est dit préoccupé par l'évolution dans la région où il craint une radicalisation qui mettrait à épreuve la stabilité régionale. "Le problème n'est pas comment gagner la guerre, mais comment gagner la paix", a-t-il dit.

A quelques heures de sa rencontre avec le Secrétaire du State Department Colin Powell, M. Papandreou a préféré insister sur les points qui unissent les pays-membres de l'UE que sur ceux qui la divisent. M. Papandreou a estimé que l'Union Européenne a une position commune sur "le rôle que doivent jouer les Nations Unies en Irak, sur le problème humanitaire, sur les relations avec le monde arabe et musulman, et", a-t-il souligné, "sur le besoin d'avancer intensivement dans la résolution du cas palestinien", sans pour autant préciser comment il entendait lier la résolution du problème palestinien et l'intervention des alliés en Irak lors de l'exposé de la position européenne jeudi à Colin Powell.

M. Papandreou considère que la "sincérité" des positions européennes sera suffisante pour convaincre Colin Powell du besoin d'un rôle de l'ONU dans l'après-guerre. "Je pense", a-t-il dit, "que l'acceptation, pas seulement par le peuple irakien mais aussi de l'ensemble arabes de la région, sera différente selon que ce sera un général américain qui sera à la tête de l'Irak -si telle est leur pensée- ou bien un gouvernement irakien ou une issue à travers une procédure de l'ONU".

Enfin, M. Papandreou a tenu à rappeler que "la Grèce est un pays qui est proche des pays arabes, qu'elle avoisine des Etats avec une population musulmane et que nous avons encore plus de raisons à nous inquiéter ; c'est pourquoi nous insistons pour qu'il y ait ces mouvements qui permettent d'amoindrir les conséquences de la crise et d'apporter paix et stabilité dans la région sur une base permanente."

"Etre plus proche de ces pays rend notre point de vue particulièrement important et je crois que de ce fait nous avons un devoir envers l'Union Européenne et envers ses citoyens", a conclu le ministre grec.

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