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Manifestation monstre à Athènes contre l'Amérique

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Από iNFO-GRECE,

Les Grecs ne manquent pas une occasion pour manifester leur antiaméricanisme. Plus de 100.000 manifestants à Athènes, près de 50.000 à Thessalonique, des dizaines des milliers dans les autres villes ont suivi les appels des syndicats et des organisations de la gauche. Les employés dans les transports publics à Athènes ont marqué des arrêts de travail, de même que les enseignants, les journalistes et… le patronat (GSEBE, petites et moyennes entreprises) pour permettre à ses personnels de participer à la manifestation.

Le clergé y a envoyé aussi une délégation ! Des nombreux députés du PASOK (Parti socialiste gouvernemental) et d'universitaires étaient visibles.

Le principal rassemblement avait lieu Place Syntagma, mais le Parti communiste (KKE) et le DHKKI se rassemblaient place Kotzia.

L'ampleur de la mobilisation n'est pas sans rappeler les grandes manifestations "œcuméniques" lors de l'intervention de l'Otan dans l'ex-Yougoslavie. Partis de gauche comme de droite, organisations d'extrême gauche, syndicats et église s'étaient à l'époque livrés à une compétition au plus anti-américain. Mais cela vaut mieux que nos compatriotes soient -espérons-le- "contre" l'Amérique que "pour" les régimes (Milosevic, Hussein) qui à chaque fois se trouvent dans le collimateur américain.

Quoi qu'il en soit, la rue comme les dirigeants ne pourront tenir à la longue les grands écarts et notamment se plaindre qu'ils ne sont pas aimés d'une Amérique, à leurs yeux, trop pro-turque.

Les orateurs n'ont pas manqué de caractériser Georges W. Bush de terroriste et de qualifier l'intervention pour la destitution de Saddam Hussein de "guerre impérialiste contre les couches populaires".

La Secrétaire générale du Parti communiste, Aleka Papariga, a accusé le gouvernement et son ministre des Affaires étrangères Georges Papandreou d'hypocrisie parce que, selon elle, "des pilotes grecs équipent les awaks américains qui survolent la Turquie et assassinent le peuple irakien". L'hypocrisie était aussi l'argumentdu député et ancien ministre du Pasok Théodoros Pangalos, cette fois contre les américains "arbitraires et autosuffisants" pour lesquels il prévoit "la fin de leur toute puissance".

Le secrétaire du Comité Central du PASOK, Costas Laliotis, a accusé Bush de "réserver pour lui le rôle de monocrate".

Pour le chef de la droite, le président de Nea Dimokratia, Costas Caramanlis, qui s'est trouvé au milieu des divisions européennes qui traversent aussi le Parti Populaire Européen qui se réunissait à Bruxelles, "l'Union européenne n'a pas été à la hauteur des circonstances". M. Karamanlis a souligné le besoin d'organiser l'aide humanitaire au plus vite par ce que "la Grèce va se trouver en première ligne devant les vagues de réfugiés."

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