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Simitis présente les conclusions du sommet du Conseil européen

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Από iNFO-GRECE,

Le Premier ministre grec et Président en exercice du Conseil européen Costas Simitis a présenté lundi soir les conclusions du Sommet extraordinaire qui s'est tenu lundi 17 février en fin d'après-midi à Bruxelles afin de parvenir à formuler une position commune de l'Union européenne face à la crise irakienne. Un objectif qui a été atteint, selon M. Simitis. Les Quinze réaffirment le rôle premier du Conseil de Sécurité des Nations Unies dans la résolution des crises internationales et demandent un désarmement complet et immédiat à l'Irak. Le Conseil de Sécurité devant juger si la coopération de l'Irak est suffisante, mais une deuxième résolution reste hors sujet a répété le Président français Jacques Chirac, ainsi que le Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Annan.


"C'est par ce que la Présidence grecque pensait qu'il n'est pas possible de se réunir pour discuter de tant de thèmes critiques et importants et de ne pas le faire à propos de l'Irak, qu'elle a convoqué ce sommet extraordinaire", a expliqué M. Simitis. "Notre but était d'avoir une ligne commune et de répondre aux grands mouvements de manifestations qui ont eu lieu ce week-end et aussi de montrer que nous sommes une force de paix dans le monde. Je crois que les citoyens européens attendaient cela, ils attendaient une position commune."

"Aujourd'hui nous avons réussi à avoir des positions communes et de donner un caractère officiel à ce sommet atypique. D'abord, dans le cadre de l'Onu nous faisons tout effort pour la paix et que la guerre n'est pas inévitable. […] Tous les membres de l'Union européenne, nous avons un bien commun : discuter et parvenir à une ligne commune", s'est félicité M. Simitis.

Dans la déclaration commune qui a été diffusée, les Quinze estiment que "La guerre n'est pas inévitable. La force doit être utilisée seulement en dernier recours […] C'est au régime irakien de mettre fin à cette crise en se conformant aux demandes du Conseil de sécurité de l'Onu".

"La manière dont la situation en Irak sera gérée aura un impact important sur le monde dans les prochaines décennies", souligne la déclaration commune. Les Grecs ont insisté pour que la déclaration mentionne l'apport positif que pourrait avoir la résolution parallèle du conflit israélo-palestinien, tandis que les Allemands sont intervenus pour que limiter l'avertissement à Bagdad à "Bagdad ne doit pas se faire d'illusions" en exigeant la suppression du paragraphe "le temps est désormais compté"

Cette position permet, selon le Premier ministre grec, de "s'assurer que la diffusion des armes de destruction massive sera contenue et que nous allons proposer au peuple irakien un meilleur avenir […] Pour arriver à cela, l'Irak doit se conformer aux décisions du Conseil de Sécurité des Nations Unies […] Nous demandons un désarmement complet de l'Irak que nous devons obtenir par des moyens pacifiques […] Le centre de résolution des crises internationales doit rester le Conseil de Sécurité […] Nous accordons notre solidarité aux inspecteurs dans le cadre de leur mission de désarmement, mais cela de saurait durer une éternité. L'Irak doit coopérer pleinement et immédiatement pour son désarmement."

Enfin, les Quinze ont envoyé un message d'apaisement à Washington en reconnaissant l'apport déterminant du déploiement militaire américain dans la région dans le retour des inspecteurs de l'ONU en Irak. Un déploiement qu'ils considèrent essentiel pour obtenir la coopération tant attendue du régime de Saddam Hussein.

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