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La Grèce condamnée à rembourser la Commission Européenne.

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Από iNFO-GRECE,

ktimatologio carte

Michel Barnier, le commissaire européen à la Politique régionale, a confirmé que la Grèce devra rembourser 57,9 millions d'euros à la Commission Européenne sur le budget de 100 millions d'euros alloué à la constitution du Cadastre grec, la Grèce étant un des derniers pays n'en pas disposer. Le financement du cadastre était devenu une "affaire" qui a été "conclue" en novembre dernier par la démission du Conseil d'Administration et par le remplacement du ministre des Travaux Publics et de l'Aménagement.

 

Selon l'évaluation de la Commission, seuls 30% des objectifs pourraient être atteints en 2003. Fin novembre, le ministre des Travaux Publics et de l'Aménagement Vasso Papandréou avait demandé la démission de la direction de Ktimatologio, la société semi-public chargée de réaliser l'ouvrage. La gestion de SA Ktimatologio avait attiré l'attention d'un procureur grec qui avait entrepris des poursuites pour "fraude et détournement de fonds publics et européens", ce qui lui avait valu les foudres du ministre de l'époque et actuellement n° 2 du Pasok (Parti socialiste), Costas Laliotis.

Pour la droite, il s'agit d'une "confirmation de ce qu'[elle] avait dénoncé" a déclaré le chargé des dossiers "Aménagement et Environnement" à Nea Dimokratia, Savvas Tsitouridis, insistant sur le fait que "le peuple grec est appelé à payer les erreurs de M. Laliotis" et ajoutant que "ceux qui ont soutenu M. Laliotis face à la Justice doivent rendre des comptes".

La condamnation de la Grèce intervient dans un climat très tendu de la politique intérieure à l'approche du procès en diffamation intenté par l'ancien Premier ministre de Nea Dimokratia M. Mitsotakis contre le Secrétaire du Pasok M. Laliotis pour avoir été accusé de fraude dans le financement du parti conservateur dans les années 80, et d'enrichissement personnel.

Par ailleurs, le gouvernement grec après plusieurs mois d'efforts pour expliquer au Comité Olympique International sa capacité à mener les travaux pour les JO de 2004 dans les délais, se passerait bien de cette contre-publicité.

Toutefois, M. Barnier a assuré que la Commission européenne n'a pas l'intention de remettre en cause le financement du 3e Cadre Communautaire de soutien, pilier important de la politique économique grecque pour les prochaines années.

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