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L'Union Européenne exige un règlement politique sur Chypre avant la fin des négociations d'adhésion.

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Από iNFO-GRECE,

La pression sur la Turquie pour faire preuve de bonne volonté dans le règlement de la division et de l'occupation de la partie Nord de Chypre par ses armées est montée d'un cran hier avec la publication d'un communiqué de la Présidence de l'Union Européenne demandant la reprise des discussions sous l'égide de l'ONU sans préconditions.

Dans le communiqué, la Présidence de l'Union Européenne apporte son soutien aux "efforts du Secrétaire général des Nations unies pour reprendre - sans préconditions dans la ligne de la Résolution 1250 du Conseil de Sécurité - la recherche d'un règlement global et durable en conformité avec les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité".

Le communiqué précise que l'Union Européenne partage "la déception [du Président du Conseil de Sécurité des Nations unies] liée au refus de la partie turque de participer à la réunion du 12 septembre" et fait appel à "toutes les parties impliquées pour coopérer au processus en vue d'un règlement politique avant la fin des négociations d'adhésion de Chypre à l'Union européenne".

Le Premier ministre belge, Guy Verhofstadt, dont le pays assure la présidence de l'UE, avait laissé entendre le week-end dernier à Gand que l'adhésion de Chypre pourrait se conclure plus vite que prévu, soit au cours de l'année 2002.

Le communiqué paru hier vient confirmer la volonté de l'Union Européenne d'accélérer le processus d'adhésion d'une part et d'autre part d'accueillir une Chypre unifiée malgré la stratégie turque qui vise à maintenir le statu quo de l'occupation. Dans sa détermination l'Union Européenne pourrait trouver un allié inattendu dans la population turco-chypriote.

La dégradation de la situation économique dans la partie occupée de l'île, l'isolement international de l'autoproclamée République Turque de Chypre du Nord et la montée au sein la communauté musulmane du mécontentement à l'égard de la présence militaire turque et des "colons" venus de l'Anatolie, comparativement au niveau de vie élevé et la perspective de l'intégration européenne de la République de Chypre pourrait sonner la fin, malgré elle, de la "protection turque" devenue désormais indésirable par la population turco-chypriote.

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