Les premiers officiers grecs doivent se rendre aujourd'hui à l'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) pour procéder au désarmement des rebelles albanais de l'Armée de libération nationale (UCK). Les six officiers grecs avec 40 collègues britanniques font partie du premier group de l'OTAN chargé de l'opération. Ils seront rejoins par un contingent de 400 soldats britanniques et de 350 soldats grecs.
Le désarmement de l'UCK intervient dans le cadre des accord de pais signés la semaine dernière. Le gouvernement de Skopje a accepté en échange une amnistie des rebelles. Selon le cabinet du président de l'ARYM, Boris Trajkovski, les rebelles qui refuseront de déposer volontairement leurs armes, ceux ayant commis des crimes susceptibles d'être jugés par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie ou des crimes en violation de la Convention de Genève de 1949 , seront exclus de l'amnistie.
Skopje et l'OTAN ont signé mercredi des documents portant sur le statut et le mandat des forces de l'Alliance qui seront chargées de superviser le désarmement. Au total, 3.500 soldats de l'OTAN en provenance de douze pays membres de l'OTAN - Allemagne, Etats-Unis, Espagne, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, République tchèque et Turquie - participeront à l'opération baptisée "Récolte essentielle" qui ne pourrait commencer avant que le cessez-le-feu ne soit consolidé. Des incidents ont encore opposé l'UCK aux forces gouvernementales dans la journée de mercredi.