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La famille Angelopoulos victime du rançonnage des journalistes

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Από iNFO-GRECE,

L'industriel Théodoros Angelopoulos et sa très médiatique épouse Gianna Daskalaki, présidente de l'organisme Athènes 2004 chargé de la préparation des prochains Jeux Olympiques, ont confirmé que leur famille a été victime de chantage de la part de l'éditeur Grigoris Michalopoulos, prétendant pouvoir les sortir d'une hypothétique liste de cibles de l'organisation terroriste "17 novembre". Outre Michalopoulos, la famille Angelopoulos fait état d'un réseau organisé auquel participeraient un ancien ministre de la défunte junte militaire, un avocat et des journalistes de premier plan ayant pignon sur le petit écran.

"Théodore et Gianna Angelopoulos ont transgressé [la loi du silence] pour aider la société grecque à se débarrasser du fléau du rançonnage", a dit leur avocat Alexis Kougias.

Mais, cela n'explique pas pourquoi l'affaire fait l'objet de cette publicité aujourd'hui, alors que la famille Angelopoulos affirme avoir transmis l'agenda de Dimitris Angelopoulos personnellement au Premier Ministre Costas Simitis en juin dernier quelques jours après le début du démantèlement de l'organisation terroriste "17 novembre".

C'est sur les pages du début avril de l'agenda de l'année 1985 de Dimitris Angelopoulos, frère de Théodore, qu'on aurait trouvé des écritures mettant en cause l'éditeur Michalopoulos qui lui aurait extorqué des fonds importants pour le "faire sortir" de la liste des victimes futures de la fameuse organisation terroriste. Une rançon versée en vain, puisque Dimitris Angelopoulos a quand même été victime de la 17N.

Le porte-parole du gouvernement Christos Protopapas a admis que la famille Angelopoulou a effectivement transmis au Premier ministre Costas Simitis un extrait de l'agenda de la victime et que dans cet extrait il fait mention de Michalopoulos qui serait intervenu pour retirer Dimitris Angelopoulos de la liste de la 17N. Le Premier ministre aurait transmis immédiatement le document au ministre de l'Ordre public Michalis Chrisohoïdis, qui a son tour l'aurait transmis au procureur en charge du dossier.

Selon diverses informations, Dimitris Angelopuolos mentionne dans son agenda que Michalopoulos lui a dit avoir été enlevé par des membres de la 17N et conduit les yeux bandés en un lieu secret où les terroristes l'auraient informé que deux personnallités des milieux économiques, Vardis Vardinogiannis et Dimitris Angelopoulos allaient être exécutés. Toutefois aucune indication d'un chantage financier n'est mentionnée dans le texte qui a été publié dans la presse grecque. De son côté, l'industriel Vardis Vardinogiannis a démenti être au courant qu'il figurait dans la liste des victimes potentielles de la 17N. Angelopoulos aurait-il gardé l'information pour lui ?

Depuis que l'affaire fait la une de la presse locale, un autre industriel Argyris Saliarelis, s'est également présenté comme victime du chantage de Michalopoulos.

L'accusé dément ces accusations et, promettant une conférence de presse dans les prochains jours, il s'est exprimé sur la chaîne locale Polis (appartenant à son groupe de presse) où il a soutenu être victime d'une machination visant à le calomnier. Parlant de la famille Angelopoulos, il a dit que "c'est une honte pour une si grande famille d'entamer une guerre contre [lui]. Une famille qui [l']avait en grande considération jusqu'à la et qui agissant ainsi s'éloigne de l'image du patriarche de la famille Panagiotis Angelopoulos".

Justement, la famille Angelopoulos a fait savoir via son avocat que Panagiotis Angelopoulos, fondateur de la dynastie et grand bienfaiteur du Patriarcat Oecuménique de Constantinople, avait été aussi victime de chantage de la part d'un avocat qui n'a pas été nommé.

Tout ce beau monde a été entendu aujourd'hui par le juge d'enquête. Sans déclarations, à la sortie des auditions.

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