La Turquie a refusé de valider les plans de vol de l'hélicoptère du chef des forces navales grecques, le vice-amiral Théodoroulakis, qui devait se rendre à la base de l'Otan à Aksaz en Turquie où il devait remettre ses fonctions de chef de la division méditerranéenne des dragueurs de mines de l'Otan à son homologue turc.
Ankara n'apprécie pas le fait que l'hélicoptère grec doive se poser pour ravitaillement à l'aéroport de Rhodes qu'elle considère comme zone démilitarisée et donc un hélicoptère militaire ne devrait pas se poser fut ce pour ravitaillement et hors opération militaire. Le vice-amiral grec a fait savoir que si la Turquie refusait de valider son plan de vol, il entendait annuler son voyage.
Le porte-parole du gouvernement grec a fait savoir qu'une telle interprétation de la démilitarisation est "inadmissible", et que "personne ne peut imposer des limitations à l'intérieur de la souveraineté grecque" tandis que le ministre des Affaires étrangères, M. Papandréou, a déclaré qu"il n'existe ni se discute aucun sujet de démilitarisation de nos îles", avant de mettre cet incident au compte de certains centres d'influence turcs qui "tentent de saboter les progrès accomplis dans les relations greco-turques".