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Sécurité des Jeux Olympiques d'Athènes : La Grèce face à l'opinion internationale.

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Από iNFO-GRECE,

Le dernier attentat, il y a deux semaines, contre un député conservateur à Athènes a donné l'occasion au State Department et au vice-président du Comité Olympique International (CIO), M. Jacques Rogues, de revenir à l'attaque sur le point faible du gouvernement grec, à savoir l'efficacité des mesures contre le terrorisme.
M. Jacques Rogues a demandé à la Présidente du Comité organisateur "Athènes 2004", Mme Gianna Angelopoulou-Daskalaki, de mettre le sujet à l'ordre du jour lors de leur réunion à Athènes le 15 du mois. Cette mise en garde intervient alors que ce matin, dans un article aux Los Angeles Times, un ancien employé du State Department demande qu'on retire les Jeux Olympiques de la Grèce si la mystérieuse organisation terroriste du "17 Novembre" n'est pas démantelée.

Il semble bien qu'une campagne d'intimidation du gouvernement soit en place. Une correspondance d'un quotidien du Sénégal, où le CIO tient Congrès, fait également état d'inquiétudes quant à la capacité de la Grèce à garantir la sécurité des JO.

Périodiquement, les Etats-Unis et le CIO ont mené campagne sur le sujet. Le gouvernement grec a toujours rejeté ces accusations les considérant comme non fondées et soupçonnant les Etats-Unis de vouloir lui forcer la main pour coopérer avec la Turquie contre les résistants kurdes. D'autre part, le CIO est pris dans un jeu de clans rivaux en vue de la succession de M. Juan Antonio Samaranch, le Président actuel.

Vraies ou fausses ces insinuations, force est de constater que le déni du problème par le gouvernement grec n'a pas permis la formation d'une dynamique de lutte antiterroriste. D'un côté, on soutient qu'on maîtrise la situation, de l'autre tout attentat non élucidé est porté à l'actif de la "17 N", organisation qui depuis le temps qu'elle agit impunément avec plusieurs morts à son actif finit par apparaître plus comme un alibi commode que comme une organisation réelle.

Les grecs n'ont pas à envier la qualité des contrôles de sécurité et de prévention des grands pays développés ; ils auront par contre peu de résultats palpables à porter sur la table des négociations. Cela risque d'être gênant à trois ans des Jeux Olympiques avec une pression internationale qui ira s'accroissant.

Pour convaincre et rassurer l'opinion internationale - surtout quand elle est manipulée par les intérêts comme ceux des Etats-Unis ou par les ambitions personnelles du vice-président du CIO -, il ne suffit pas d'avoir des bonnes intentions et des mesures préventives irréprochables, il faut aussi prouver qu'on sait arrêter les auteurs d'attentats passés. C'est la meilleure assurance que les auteurs potentiels sont repérés, surveillés et hors d'état de nuire.

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