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Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines... poème d'André Chénier

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Filles de Zeus ou de l'Océan, les Naïades étaient des nymphes vivant près des rivières et des fontaines. Dans la poésie d'André Chenier, le poème des Naïades prochaines est souvent présenté dans les différentes éditions comme l'épilogue des Bucoliques.

Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines

Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Ma Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,
Assise au fond d’un antre aux nymphes consacré,
D’acanthe et d’aubépine et de lierre entouré.
L’Amour, qui l’écoutait, caché dans le feuillage,
Sortit, la salua sirène du bocage.
Ses blonds cheveux flottants par lui furent pressés,
D’hyacinthe et de myrte, en couronne tressés :
« Car ta voix, lui dit-il, est douce à mon oreille,
Comme le doux cytise à la mielleuse abeille. »

Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines

Voilà ce que chantait aux Naïades prochaines
Ma Muse jeune et fraîche, amante des fontaines,
Assise au fond d’un antre aux nymphes consacré,
D’acanthe et d’aubépine et de lierre entouré.
L’Amour, qui l’écoutait, caché dans le feuillage,
Sortit, la salua sirène du bocage.
Ses blonds cheveux flottants par lui furent pressés,
D’hyacinthe et de myrte, en couronne tressés :
« Car ta voix, lui dit-il, est douce à mon oreille,
Comme le doux cytise à la mielleuse abeille. »

Filles de Zeus ou de l'Océan, les Naïades étaient des nymphes vivant près des rivières et des fontaines. Dans la poésie d'André Chenier, le poème des Naïades prochaines est souvent présenté dans les différentes éditions comme l'épilogue des Bucoliques.

Notes

Poésies d'André Chenier, notice de M.A. De Latouche. Charpentier, Paris, 1840

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