Immigration Choisie?

Oups! c'est maitrise de l'immigration que je voulais dire.

Et je voulais préciser ma question et dire ma réponse en même temps que l'immigré est utile aussi par les capitaux qu'il peut amener par le fait qu'il enrichit l'économie du pays d'acceuil, et qu'il consomme dans ce pays.

donc ce qui est gênant c'est de ne considérer que les travaillleurs immigrés, il y a des retraités des personnes qui créent des entreprise dans le pays d'accueil non?

Amicalement

irène

C'est un sujet difficile :
sur quels critères considère-t-on qu'un immigré peut rester ou doit partir ?
- Est-ce son niveau scolaire (par exemple, on n'accepterait que les gens qui ont, au minimum, bac+5) ?
- Est-ce son niveau social (par exemple, on n'accepterait que les gens qui ont un patrimoine minimum) ?
- Est-ce son niveau "professionnel" (par exemple, on n'accepterait que les gens qui ont des compétences bien particulières, ou qui ont l'assurance d'avoir un travail) ?
- Est-ce les trois à la fois ?

A mon avis, quel que soit le critère, de toutes façons, on ne pourra jamais être certain que l'immigré en question acceptera sur du long terme les lois de notre république, notre identité, notre façon de vivre, notre culture... (en tout cas, pas tant qu'on ne changera pas).

Je crois qu'il ne faut pas se voiler la face : c'est à nous aussi de faire en sorte que les immigrés n'aient pas envie de "cracher" sur notre pays.
Si on arrête d'avoir un comportement raciste, par exemple, peut être qu'ils vont arrêter d'imposer leur loi. En tout cas, ça vaut le coup d'essayer, ne serait-ce que pour respecter le genre humain (pour voir ce que ça fait).

Je ne dis pas que tout est de notre faute, bien sûr (je vois d'ici la réaction de certains d'entre vous). Il est vrai que de nombreux immigrés (mais pas tous) ne font vraiment pas beaucoup d'efforts non plus. Mais d'un autre côté, dire que l'on n'est pour rien dans leur comportement, c'est se cacher la vérité.
Rejeter toute la responsabilité sur l'autre, ça n'a jamais rien donné de bon. L'histoire le montre pourtant très bien.

A nous de donner l'exemple. Avant de sanctionner, nous devons être irréprochables. Aujourd'hui, c'est loin (très loin) d'être le cas.
Après, s'ils continuent à ne rien respecter, alors bien sûr, il faudra sanctionner sévèrement.
Mais exiger d'eux qu'ils nous respectent pendant qu'on les considère presque comme des sous-hommes, ça me paraît un peu déplacé !

Je trouve que les récentes initiatives telles que les "cérémonies d'accueil en République Française" pour tout nouvel arrivant avec une sorte de guide pour apprendre nos lois / nos traditions : ça me paraît être une très bonne chose. C'est ce qui se fait au Canada, je crois.
C'est une goutte d'eau, mais ça va dans le bon sens.

On a souvent donné l'exemple de la vague des immigrés des années 50 / 60. Ces immigrés venaient d'Espagne, du Portugal, d'Italie...
Ces immigrés s'étant parfaitement bien intégrés, on les compare aux maghrébins ou aux noirs africains d'aujourd'hui (qui eux, s'intègrent très mal).
Mais dans cette comparaison un peu rapide, on oublie de dire que :
- le fossé entre les cultures est beaucoup plus large, donc l'intégration est beaucoup plus difficile,
- la situation géopolitique mondiale accentue encore plus ce fossé en créant un conflit "occident contre monde arabe" (cherchons d'ailleurs d'où vient ce conflit...)
Je précise que les immigrés venant d'Asie du Sud-Est (Chine, Vietnam, Cambodge...) ne subissent pas ce clivage. Donc pour eux aussi, l'intégration est plus facile que pour les africains et les arabo-musulmans.