En dépit des vives tensions sur les grandes artères routières de la part des propriétaires de transports routiers et de camions citernes d'utilité publique, au dixième jour de grève, le gouvernement est décidé de mener à terme "la première grande réforme structurelle" ayant trait à l'ouverture des dites "professions fermées", a dit le ministre des Infrastructures, des Transports et des Réseaux, Dimitris Reppas.
M. Reppas, s'adressant lundi à la presse, a clairement fait savoir que la loi sera appliquée et a exclu tout ajournement, estimant qu'une période de transition conduirait de fait à accroître le déficit de la compétitivité de la Grèce.
Selon M. Reppas, le nouveau cadre juridique crée un nouvel environnement pour les transports de marchandises et, en même temps, offre aux professionnels, en activité aujourd'hui, la possibilité d'entrer sans heurt dans la nouvelle réalité.
Tôt lundi matin a commencé le jeu de cache-cache entre policiers et transporteurs routiers, ayant averti de plus fortes mobilisations en vue du dépôt mardi du projet de loi sur la libération des professions fermées.
La situation était tendue sur la Nationale Athènes-Corinthe à la hauteur de Daphni (près d'Athènes), la circulation étant fermée pendant plusieurs heures.
Dans l'après-midi, un convoi de camions s'est mis en marche, après l'autorisation de la police, dans le cadre d'une démarche de protestation via les deux grandes artères de la périphérie d'Athènes, Kifissou et Petrou Ralli, pour ensuite retourner à leur point de départ et de rassemblement à Magoula (Attique occidentale).
i-GR/ANA-MPA