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Chypre commémore les 50 ans de l’invasion turque

Publié dans L'Opinion le
Nicosie – A la suite de l’opération Attila menée par l’armée turque (1974), une zone tampon, où patrouille la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre, traverse l'île d'ouest en est, avec des points de passage et des contrôles frontaliers séparant le sud, à majorité chypriote grecque, du nord chypriote turc
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Le président chypriote Nikos Christodoulides (à droite) aux commémorations des 50 ans de l'invasion turque de l'île méditerranéenne, le 20 juillet 2024.

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Iakovos HATZISTAVROU - Nicosie (AFP)

Nicosie – A la suite de l’opération Attila menée par l’armée turque (1974), une zone tampon, où patrouille la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre, traverse l'île d'ouest en est, avec des points de passage et des contrôles frontaliers séparant le sud, à majorité chypriote…

Il n'y a « pas d'autre option » que la réunification, a assuré à la presse M. Christodoulides, après des cérémonies à Nicosie, dernière capitale divisée au monde. « Nous savons très bien ce que nous voulons, nous savons comment y parvenir », a-t-il ajouté, promettant de « faire tout ce qui est possible pour libérer et réunifier » l'île.

S'exprimant depuis la partie nord de Nicosie, sous contrôle turc, où il a assisté à une parade militaire, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lui rejeté la perspective de nouvelles négociations internationales sous l'égide de l'ONU en vue d'une réunification. « Nous pensons qu'une solution fédérale n'est pas possible à Chypre. Il n'y a aucun bénéfice pour personne à poursuivre des négociations comme celles abandonnées en Suisse » en 2017, à l'issue d'un nouvel effort de l'ONU, a-t-il affirmé. « La partie chypriote turque devrait s'asseoir avec la partie chypriote grecque sur un pied d'égalité », en vue « d'une paix durable et d'une solution », a-t…