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Avec la fin la grève des routiers l'approvisionnement en carburants revient à la normale

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Par iNFO-GRECE,

L'approvisionnement de la totalité des stations service des grandes villes grecques devait s'achever tard en soirée lundi, et un retour à la normale était attendu au plus tard mardi en province et dans les îles, après la suspension de la grève des propriétaires de camions et poids lourds d'utilité publique dimanche après-midi.

Les propriétaires de camions et de camions citernes d'utilité publique, à quelque voix près, ont décidé de mettre fin à leur mouvement de grève au cours de l'assemblée générale dimanche après-midi. Les grévistes ont promis de suspendre toute mobilisation tant que le dialogue persistera sur le projet de loi, qui devrait être voté fin septembre et prévoit en particulier la libération du marché.

Le gouvernement clarifie toutefois que le projet de loi concernant l'ouverture du marché des transports sera voté, étant jugé indispensable pour l'économie et les citoyens, tout se disant disposé de discuter avec les professionnels de la branche d'éventuelles mesures complémentaires.

La veille tôt le matin, après l'ordre donné vendredi de réquisition qui a tourné au fiasco, l'appareil d'Etat s'avérant incapable de fournir les feuilles de route aux transporteurs routiers réquisitionnés, le gouvernement a fait appel à l'armée pour assurer l'approvisionnement des hôpitaux, aéroports et ferryboats en carburants.

"Comme chacun a pu le constater, la situation hier et plus encore aujourd'hui, revient à la normale. Les transports reprennent. Cette réforme est nécessaire pour l'économie et les citoyens et c'est pourquoi le projet de loi sera promu", a indiqué dimanche un communiqué du gouvernement à la suite de la fin de la grève.

Le même communiqué confirmait par ailleurs la levée de l'ordre de réquisition "si les transporteurs reprennent le travail et que le marché fonctionne normalement".

Le gouvernement s'est trouvé très exposé aux critiques durant cette crise, tant pour la gestion du conflit, l'incapacité de mettre en œuvre la réquisition des camionneurs que par les énormes conséquences économiques de la "panne sèche" en pleine saison touristique.

Dans un commentaire du responsable en politique des transports de la ND (Nea Dimokratia, conservateurs), ce parti dénonce encore une fois la responsabilité du gouvernement pour cette situation de pénurie et paralysie de l'économie du pays - du tourisme en particulier -, et demande que le dialogue qui s'engage devra garantir que ce marché ne sera pas soumis à une concurrence déloyale et que les transporteurs n'aient pas un manque à gagner.

Le LAOS (droite traditionaliste) pour sa part s'interroge qui paiera le prix qu'aura coûté cette grève aux professionnels du tourisme et autres.

i-GR/ANA-MPA

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