Le courrier des balkans

A plusieurs reprises j'ai lu les articles du courrier des balkans et force est de constater que c'est un journal anti-serbe et anti-grec!!!!!
Qu'en pensez- vous??
Voilà seulement un extrait d'un des nombreux articles sur la Grece et les Grecs

Un livre du journaliste grec Takis Michas révèle la politique ambiguë de son pays à l'égard du régime de Milosevic. Le quotidien bosniaque Dani publie à ce sujet le commentaire de Tim Judah, auteur d'une des études les plus approfondies sur le rôle de Belgrade dans l'éclatement de la Yougoslavie : « Les Serbes – l'histoire, le mythe et la destruction de la Yougoslavie ».

Par Irham Ceco, d'après l'ouvrage de Tim Judah « Unholy alliance – Greece and Milosevic's Serbia in the nineties [Une alliance coupable : Grèce et Serbie dans les années 90] ».

Le 13 juillet 1995, pendant qu'en Bosnie la petite ville de Srebrenica subissait un carnage, le journal Ethnos annonçait que les drapeaux serbe et grec flottaient côte à côte. Il y était écrit que l'amour et la solidarité de ces deux peuples étaient toujours vifs, et que les volontaires grecs qui combattaient pour la cause serbe étaient honorés.

En mai 2002, la fanfare militaire grecque a défilé dans le centre de Belgrade, le long de la rue Knez Mihajlova. Durant la parade, le Premier ministre hellène, Kostas Simitis, a rencontré son homologue serbe Zoran Djindjic. Ce dernier s'est sans nul doute plaint de la pression exercée par le TPI, La Haye souhaitant que tous les criminels de guerres soient jugés. Il aurait été intéressant d'entendre Simitis s'exprimer sur ces engagés grecs qui ont, au côté du général Mladic, provoqué la mort de sept mille cinq cents bosniaques. Mladic est aujourd'hui recherché par la justice internationale. Les pays occidentaux exigent son extradition.

Victoire grecque à Srebrenica !

Le journaliste Takis Michas fait figure de mouton noir dans la profession. Il refuse le politiquement correct, et s'est insurgé contre le soutien accordé par la Grèce à son frère orthodoxe serbe, durant l'éclatement de la Yougoslavie. Son nouveau roman « Unholy alliance – Greece and Milosevic's Serbia in the nineties [Une alliance coupable, celle de la Grèce et de la Serbie de Milosevic dans les années 90] » expose clairement la façon dont la Grèce a supporté l'ancien président et sa politique de purification ethnique.

En introduction, Michas cite un des combattants grecs qui a participé au siège de Srebrenica. Cet individu appartenait à la garde volontaire hellène installée à l'époque à Vlasenica. Il a été interrogé par la télévision immédiatement après la chute de Srebrenica. Voici ce qu'il aurait alors déclaré : « Après l'arrêt des bombardements, nous sommes entrés dans la ville et nous l'avons purifiée ».