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Les JO dans l'oeil des « Echos » : à Athènes, en 2004, les prémices de la crise

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La sécurité a alourdi la facture des Jeux d'Athènes.
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La sécurité a alourdi la facture des Jeux d'Athènes. (Dpa Picture-alliance Via AFP)

En 2004, la Grèce met les petits plats dans les grands pour ramener les Jeux sur leur terre d'origine. Une ambition excessive qui fragilisera considérablement les comptes grecs, quatre ans avant le tsunami de la crise financière de 2008.

En 2004, pour la première édition du troisième millénaire, les Jeux Olympiques reviennent dans leur berceau antique, en Grèce. Un « retour aux sources » symbolique, mais certainement trop ambitieux pour un pays à l'économie déjà chancelante, quatre ans avant la terrible crise de 2008 qui le mettra à genoux. Dès le jour de la cérémonie d'ouverture, « Les Echos » titrent sur « le grand et coûteux retour des JO » à Athènes, la facture de 6 milliards d'euros étant bien au-dessus des 4,6 milliards annoncés initialement par le gouvernement grec.

Une « note salée qui pourrait lourdement pénaliser les contribuables grecs pour au moins une décennie », souligne le quotidien, tristement prémonitoire. Des estimations réalisées après les Jeux avanceront le chiffre de 9 milliards voire 11 milliards dépensés à crédit. Si l'événement a permis de moderniser la capitale hellène , huit sites olympiques sur 22 ont été laissés à l'abandon, tandis que d'autres ont été transformés en logements ou en centre commercial.