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En Grèce, certaines entreprises tentées par la semaine de six jours

Published in Le Monde on
Des ouvriers récoltent des pommes de terre, sur l’île de Naxos, en Grèce, le 20 juin 2024.
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Des ouvriers récoltent des pommes de terre, sur l’île de Naxos, en Grèce, le 20 juin 2024. STELIOS MISINAS / REUTERS

Depuis le 1ᵉʳ juillet, une loi permet à certaines entreprises de faire travailler leurs salariés quarante-huit heures sur six jours, ou deux heures supplémentaires lors de leurs cinq jours de travail. Les syndicats se mobilisent.Des ouvriers récoltent des pommes de terre, sur l'île de Naxos, en Grèce, le 20 juin 2024. STELIOS MISINAS / REUTERS

« Le monde du travail ne ressemble plus qu'à une jungle. » Il y a quelques jours, le député du parti Syriza (gauche, opposition) Giorgos Gavrilos s'est indigné devant le Parlement grec, égrenant les mesures prises par le gouvernement conservateur au pouvoir : allongement du temps de travail, affaiblissement du corps de l'inspection du travail, criminalisation de l'action syndicale… « Un environnement négatif, anarchique et arbitraire a été créé pour le travailleur », a-t-il fustigé.

L'objet de sa colère, en particulier : l'entrée en application, le 1er juillet, d'une loi qui permet aux entreprises fonctionnant en continu (c'est-à-dire fournissant des services vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept) ou aux entreprises déclarant une « charge de travail » (ce qu'elles devront prouver à l'inspection du travail en cas de contrôle) de faire travailler leurs salariés six jours par semaine, soit quarante-huit heures - ou deux…