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A Chypre, 50 ans d'occupation turque et toujours aucune issue

Published in Les Echos on
La station balnéaire de Varosha, ville fantôme depuis que ses habitants grecs ont fui les troupes turques il y a cinquante ans, a été rouverte aux visiteurs, une tentative de « colonisation » pour la partie sud-chypriote.
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La station balnéaire de Varosha, ville fantôme depuis que ses habitants grecs ont fui les troupes turques il y a cinquante ans, a été rouverte aux visiteurs, une tentative de « colonisation » pour la partie sud-chypriote. (Iakovos HATZISTAVROU/AFP)

Chypriotes grecs et turcs commémorent le 20 juillet les cinquante ans de l'invasion - ou du sauvetage, c'est selon - de la partie nord de l'île. De part et d'autre de la ligne de démarcation, le statu quo prévaut. La réunification n'a jamais paru aussi lointaine.

Un défilé militaire d'un côté, des commémorations douloureuses de l'autre. Samedi 20 juillet, Chypre donnera à nouveau à voir le spectacle de sa division, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'invasion turque. Au Sud comme au Nord, le statu quo prévaut, figé par un demi-siècle d'occupation. Les pourparlers sont au point mort et la réunification n'a jamais paru aussi lointaine.

Pour l'occasion, Kyriakos Mitsotakis et Recep Tayyip Erdogan, les dirigeants grec et turc, seront présents de chaque côté de la « ligne verte », la zone tampon contrôlée par 800 casques bleus. A la télévision, le Premier ministre grec a parlé du 20 juillet comme « d'un triste jour pour l'hellénisme », une « opportunité » « pour réfléchir à ce que nous aurions pu mal faire ».