Skip to main content

«Il voulait sauver l'humanité par les relations sexuelles» : le gourou de la secte de l'Olympe qui se prenait pour Zeus jugé pour viol

Published in Le Figaro on
RÉCIT - Claude Alonso, 81 ans, avait été condamné en 2022 à 18 ans de réclusion criminelle.

Il s'était constitué un harem qui se voulait une reconstitution de l'Olympe à seulement quelques kilomètres du bassin d'Arcachon, à... Gujan-Mestras, en Gironde.

Condamné deux ans plus tôt en première instance à 18 ans de réclusion criminelle avec 9 ans de sûreté, Claude Alonso, 81 ans, est désormais jugé en appel depuis le 18 mars pour «viols», «viol par ascendant» et «abus frauduleux de l'ignorance ou de la faiblesse d'une personne par dirigeant d'un groupement poursuivant des activités créant, maintenant ou exploitant la sujétion psychologique ou physique des participants».

L'octogénaire aurait abusé de la faiblesse de cinq femmes. Il aurait aussi violé trois d'entre elles, dont sa propre fille. Ces cinq victimes, à qui le gourou avait attribué des noms de déesses grecques, devaient se plier à des «exercices pratiques» afin de «sauver l'humanité et éviter l'Apocalypse», explique au Figaro la spécialiste des dérives sectaires Me Maleine Picotin-Gueye, l'avocate de la fille du pseudo Zeus.

Ces femmes, Claude Alonso les avait rebaptisées «Déméter», «Perséphone», «Hestia» ou encore «Artémis». Le soir, il organisait chez lui, dans sa petite mezzanine, des soirées qui se terminaient bien souvent en bacchanales. Autant d'orgies qui, selon sa fille, seraient liées à une puissante emprise…