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Les eurodéputés tancent la Grèce sur le respect des droits fondamentaux

Published in Le Monde on
Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles, le 1er février  2024.
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Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles, le 1er février 2024. JOHANNA GERON / REUTERS

Le Parlement européen a adopté, mercredi 7 février, une résolution inédite sur les menaces qui pèsent sur la démocratie et l’Etat de droit dans le pays.Le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles, le 1er février 2024. JOHANNA GERON / REUTERS

La Hongrie et la Pologne avaient subi cet affront en 2023, mais pour la Grèce, le berceau de la démocratie, c'est une première. Mercredi 7 février, le Parlement européen a adopté, à Strasbourg, une résolution exprimant « sa profonde inquiétude concernant les menaces très graves qui pèsent sur la démocratie, l'Etat de droit et les droits fondamentaux en Grèce ». Les termes sont forts et, même si une résolution n'entraîne pas nécessairement d'effet, cela s'apparente à une véritable claque symbolique pour le gouvernement du conservateur Kyriakos Mitsotakis, aujourd'hui l'un des poids lourds du Parti populaire européen (PPE), le premier groupe de l'hémicycle européen.

Quelque 330 députés ont soutenu ce texte, la quasi-totalité provenant de la gauche de l'échiquier politique, renforcé par les libéraux, mais aussi par une poignée d'élus PPE. A l'inverse, 254 s'y sont opposés, tous quasiment issus des rangs de la droite et de l'extrême droite. Seuls 26 parlementaires se sont abstenus.

« Nous avons vu la démocratie et l'Etat de droit\u2026