Samedi a eu lieu, à Athènes, la Marche des fiertés. Elle est plus politique que jamais. D'une part parce que la question de l'inclusion traverse la société, de l'autre parce que des partis ont mis en avant l'orientation sexuelle de leur candidat. Reportage
Le maire d'Athènes, Kostas Bakoyannis - également neveu du premier ministre Kyriakos Mitsotakis -, le porte-parole de leur parti Nouvelle Démocratie (ND) Akis Skertsos, ou encore le vice-président de la Commission européenne, le grec Margaritis Schinas: telles sont quelques-unes des personnalités de droite qui se sont présentées à la Athens Pride, la Marche des fiertés, ce samedi 11 juin. A gauche, l'ex-premier ministre Alexis Tsipras et plusieurs responsables de son parti, Syriza, ont participé à la manifestation. Yanis Varoufakis, l'ex-ministre des Finances désormais leader du petit parti MeRA25 était accompagné de Paola Revenioti, une figure pionnière du mouvement LGBT grec. L'ex-présidente du parlement, Zoe Konstantopoulou, qui pourrait revenir à la Vouli selon les sondages, était de la partie.
En raison du calendrier électoral, cette Pride athénienne avait une résonance plus politique que jamais. En effet, comme les législatives du 21 mai n'ont pas dégagé de majorité, un second scrutin aura lieu le 25 juin...