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À Lesbos, l’immigration reste une bombe à retardement

Published in Le Figaro on
Un ancien champ de tir de l'armée abrite aujourd'hui les tentes du nouveau camp pour les réfugiés de Mytilène.
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Un ancien champ de tir de l'armée abrite aujourd'hui les tentes du nouveau camp pour les réfugiés de Mytilène. ARIS MESSINIS/AFP

Dans le centre d'accueil pour migrants et réfugiés de Mytilène, les tentes blanches s'étalent à perte de vue. Cet ancien camp de tir de l'armée est une solution provisoire pour reloger les milliers d'exilés dormant à même le sol après l'incendie qui a ravagé, en septembre, Moria, le centre d'accueil le plus grand et le plus insalubre d'Europe.

Mais la vie dans ce comme l'appellent ses résidents, ne change pas grand-chose. Shukran et Lida, originaires de Kaboul, sont sans réponse de leur demande d'asile depuis deux ans. Il est artiste peintre, elle est enseignante. Pour donner un peu de vie et de couleurs à ce camp, il peint toute la journée des tableaux, comme une suite de photographies instantanées, représentant l'histoire douloureuse des réfugiés.

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