Les ministres des Finances de la zone euro se penchent à nouveau sur la Grèce lundi à Bruxelles pour tenter de trouver un difficile accord qui éviterait une nouvelle grave crise sur les réformes et l'aide financière au pays.
Cette réunion extraordinaire survient alors que les réformes exigées en contrepartie de l'aide financière massive octroyée à l'été 2015 n'ont toujours pas reçu de satisfecit des créanciers (UE et FMI) après dix mois de discussions, ce qui bloque tout nouveau versement.
Le pays a "pratiquement atteint" ses objectifs de réformes, a estimé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans une interview à paraître dimanche dans plusieurs journaux allemands.
Les 19 ministres des Finances de l'Eurogroupe vont aussi, sous pression du Fonds monétaire international (FMI) qui en fait une condition pour s'associer au plan d'aide, débattre des moyens d'alléger l'abyssale dette grecque (environ 180% du PIB).
M. Juncker a toutefois rappelé qu'une réduction pure et simple de la dette n'est pas à l'ordre du jour.
La Grèce, où le Parlement doit approuver dimanche, après 48 heures de grève générale, deux mesures phares...